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Environnement http://environnement.savoir.fr Un site utilisant Encyclopédie Savoir.fr Mon, 23 Mar 2015 14:11:30 +0000 fr-FR hourly 1 Belette et mustélidés http://environnement.savoir.fr/belette-et-mustelides/ http://environnement.savoir.fr/belette-et-mustelides/#respond Mon, 23 Mar 2015 14:11:30 +0000 http://savoir.fr/?p=130806 La belette (Mustela nivalis) a un corps souple, au cou allongé et à la queue brève. des membres courts, une tête longue, pointue et ornée de deux petites oreilles arrondies. Sa taille varie selon les régions (de 13 à 29 cm de long, pour un poids de 30 à 250 g). Les plus grandes se […]

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La belette (Mustela nivalis) a un corps souple, au cou allongé et à la queue brève. des membres courts, une tête longue, pointue et ornée de deux petites oreilles arrondies. Sa taille varie selon les régions (de 13 à 29 cm de long, pour un poids de 30 à 250 g). Les plus grandes se rencontrent dans les régions méditerranéennes; les plus petites – certaines dépassent à peine la taille d’une souris se trouvent dans les parties orientales et septentrionales de leur aire de répartition. Partout, les mâles sont plus gros que les femelles.



Une mauvaise réputation

La mauvaise réputation des belettes vient de leur goût pour la chair et le sang. Ces petits carnassiers ne dédaignent aucune proie : reptiles et oiseaux, œufs, petits mammifères, voire insectes et autres invertébrés. Très vives, les belettes attrapent parfois des animaux plus gros qu’elles, levrauts ou lapereaux par exemple, mais leur technique de chasse préférée consiste à capturer leurs proies à domicile. Leur petite taille et leur corps vermiforme et souple leur permettent en effet de se glisser dans des terriers de rongeurs (campagnols, mulots, rats et souris) ou d’insectivores (taupes et musaraignes) et de saisir par surprise leurs habitants en les mordant à la nuque. Un couple de belettes peut éliminer plus de 2 000 rongeurs par an.
Elles jouent ainsi un rôle très utile en évitant des pullulations, notamment de campagnols, qui seraient néfastes aux cultures : plus les campagnols sont nombreux, plus les belettes sont fécondes. Contrairement à ce qui se passe chez les autres mustélidés, la gestation n’est pas différée et la femelle donne naissance à – deux portées annuelles de quatre à huit petits (au printemps et à la fin de l’été) après six semaines de gestation.

Rousses en été, blanches en hiver

Essentiellement diurnes, les belettes s’abritent au repos dans des fissures de rochers, entre des pierres, dans des creux d’arbres ou des terriers abandonnés. Insensibles au climat, elles supportent la chaleur des étés méditerranéens comme les hivers rigoureux du Nord, ce qui explique leur vaste répartition géographique et leur présence en altitude jusqu’à 3 000 mètres.
Dans nos régions, leur dos et leur queue sont roux, leur gorge blanche. Dans les régions nordiques et les zones d’altitude au climat rigoureux, les belettes deviennent entièrement blanches en hiver. Ce changement de couleur est dû à une mue et non à un blanchissement du poil. Leur livrée de transition printanière est tachetée

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Fonctionnement de la réserve hydrologique http://environnement.savoir.fr/fonctionnement-de-la-reserve-hydrologique/ http://environnement.savoir.fr/fonctionnement-de-la-reserve-hydrologique/#respond Mon, 23 Mar 2015 13:45:50 +0000 http://savoir.fr/?p=130709 Dans la zone tempérée, l’alimentation des nappes n’est possible que durant la partie de l’année que nous avons appelée « hiver hydrologique ». Dans la zone chaude, l’alter­nance d’une saison des pluies et d’une saison sèche limite également l’infiltration à quelques mois. La réserve hydrologique connaît presque partout, à l’exception des régions de dysréisme (surabondance […]

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Dans la zone tempérée, l’alimentation des nappes n’est possible que durant la partie de l’année que nous avons appelée « hiver hydrologique ». Dans la zone chaude, l’alter­nance d’une saison des pluies et d’une saison sèche limite également l’infiltration à quelques mois. La réserve hydrologique connaît presque partout, à l’exception des régions de dysréisme (surabondance d’écoulement toute l’année), un rythme annuel alternant recharge et vidange.



La recharge des nappes

La recharge de la nappe se produit quand les entrées, essentiellement l’infiltration efficace (I), sont supérieures aux sorties, l’écoulement de nâppe. Elle se traduit par une augmentation du volume de la nappe et une hausse de la piézométrie.
La majeure partie des précipitations (P) ne profite pas à l’aquifére : l’écoulement rapide de crue en surface ou à proximité de la surface (Ec), la recharge de la réserve  hydrique (ARu), asséchée par les prélèvements des végétaux, et l’évaporation directe (.Etr), ne laissent qu’une part modeste atteindre réellement la surface de la nappe, l’infiltration efficace (i)2 :

I = P-Ec- ARu – Etr.

Le taux d’infiltration exprime, en hydrogéologie, cette part des précipitations qui alimente les aquifcres : selon la perméabilité des terrains, il peut être nul (1=0 terrains imperméables) ou s’élever jusqu’à représenter la totalité des écoulements (Ec = 0 ter­rains plats très perméables). Par exemple, dans les régions tempérées, avec des préci­pitations de 700 mm et un écoulement total retournant aux océans {Ec +1) de l’ordre de 210 mm, le taux d’infiltration peut aller de 0 à 30 % pour une infiltration efficace comprise entre 0 et 210 mm.
La recharge se fait de façon directe, plafonnée par le coefficient de perméabilité des terrains : de façon pratique, l’infiltration efficace est parfois ramenée à un taux d’infiltration maximum journalière, facile à utiliser, notamment en modélisation. On peut proposer un schéma simple de la recharge des nappes : quand les précipitations sont supérieures à l’Etp, la reconstitution de la réserve hydrique s’opère, jusqu’à ce que tout l’air présent dans la microporosité soit remplacé par l’eau. La capacité de réten­tion du sol atteinte, les précipitations non reprises par l’évaporation s’infiltrent ensuite sous forme d’eau gravitaire percolant jusqu’à la nappe.

Lorsque l’hiver est peu pluvieux dans nos régions, la recharge des nappes se fait très faiblement, (voire pas du tout) mais les conséquences ne sont pas tout de suite

évidentes : la sécheresse hydrologique ne sera sensible qu’à partir de l’été. Le prin­temps et l’été, même pluvieux, sont en effet incapables de recharger les nappes du fait de prélèvements évaporatoires supérieurs à la pluie. La recharge peut ainsi être médiocre pendant plusieurs années consécutives, et les effets sur la nappe sont cumulatifs: on a vu, par exemple, le niveau des nappes baisser globalement entre 1970 et 1976 en France ; au Maroc, la recharge est indi­gente depuis 20 ans et la baisse moyenne des niveaux piézométriques se poursuit pratiquement sans intermède depuis 1980.

Lorsque la variabilité des pluies est grande en face des pertes par évaporation, comme c’est le cas en région tempérée océanique, il en résulte une très forte variabilité interannuelle de la recharge de la nappe, ainsi que le montre l’exemple de la recharge de la nappe à Orléans .
Autour d’une moyenne de 622 mm, la pluie a pu varier de 350 à plus de 1100 mm, soit dans un rapport de 1 à 3. La recharge de la nappe, elle, a varié de presque rien à plus de 400 mm.
Ces exemples montrent que la recharge s’apprécie non seulement en quantité absolue mais aussi par rapport à des références moyennes.

Vidéo : Fonctionnement de la réserve hydrologique

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Anguilles, murènes et anguilliformes http://environnement.savoir.fr/anguilles-murenes-et-anguilliformes/ http://environnement.savoir.fr/anguilles-murenes-et-anguilliformes/#respond Mon, 23 Mar 2015 08:58:23 +0000 http://savoir.fr/?p=129939 Les anguilliformes, avec près de 600 espèces, correspondent aux poissons que l’on désignait autrefois sous le nom d’apodes, rappelant l’absence de nageoires pelviennes. Nombre de leurs caractères sont primitifs : écailles cycloïdes ou absentes, nageoires soutenues par des rayons mous, caudale en continuité avec la dorsale et l’anale, et vessie natatoire communiquant avec l’œsophage. Le […]

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Les anguilliformes, avec près de 600 espèces, correspondent aux poissons que l’on désignait autrefois sous le nom d’apodes, rappelant l’absence de nageoires pelviennes. Nombre de leurs caractères sont primitifs : écailles cycloïdes ou absentes, nageoires soutenues par des rayons mous, caudale en continuité avec la dorsale et l’anale, et vessie natatoire communiquant avec l’œsophage.

Le monde des apodes

Les apodes sont les hôtes des milieux les plus divers, des eaux douces aux grandes profondeurs marines. Certains creusent des terriers sur fond de vase ou de boue en eau peu profonde ; d’autres utilisent toutes les cachettes des zones rocheuses ou récifales; d’autres encore, méso- ou bathypélagiques, peuplent les eaux marines où ne parvient jamais la lumière.
On connaît une quinzaine d’espèces d’anguilles, présentes dans toutes les mers tropicales et tempérées, à l’exception de l’Atlantique Sud et du Pacifique Est. Certains spécialistes ont suggéré que l’anguille de la côte orientale d’Amérique du Nord appartenait à la même espèce que l’anguille européenne; certaines de ses larves, au lieu de rejoindre les côtes américaines proches, seraient entraînées par la dérive nord-atlantique et atteindraient ainsi les côtes d’Europe. Cette hypothèse est considérée comme très douteuse par la majorité des ichtyologistes.



Congres et murènes

Alors que les anguilles ont de minuscules écailles incluses dans la peau, les congres et les murènes ont la peau nue. On reconnaît le congre de l’Atlantique et de la Méditerranée au fait que sa mâchoire supérieure déborde la mandibule (c’est l’inverse chez l’anguille) et que sa dorsale commence au-dessus des pectorales (très en arrière chez l’anguille).Il peut atteindre 2,50 m pour une trentaine de kilos. Très vorace, il s’abrite le jour sous les rochers et chasse surtout de nuit grâce à son odorat très développé ; il se nourrit des proies les plus variées, y compris de pieuvres. Sa morsure est douloureuse bien que non venimeuse.
Les murènes, hôtes des mers tropicales et tempérées comme les congres, se reconnaissent à l’absence de pectorales et à leurs dents en forme de crocs; celles-ci peuvent inoculer une toxine plus ou moins active sécrétée par les tissus buccaux. Les espèces tropicales atteignent 3 mètres, mais la murène commune ne dépasse guère 1,30 m. Sa chair est grasse mais appréciée des connaisseurs.

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Pétrole : L'Afrique http://environnement.savoir.fr/petrole-lafrique/ http://environnement.savoir.fr/petrole-lafrique/#respond Sun, 22 Mar 2015 12:03:41 +0000 http://savoir.fr/?p=128978 La Chine poursuit également une politique très active sur le continent africain. Celle-ci n’est certes pas récente, puisque à l’époque de la guerre froide, la Chine tentait déjà de s’y implanter, dans les territoires non étroitement liés aux deux Grands soviétique et américain. Puis, alors que disparaissait la bipolarisation du monde et que la Chine, ayant […]

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La Chine poursuit également une politique très active sur le continent africain. Celle-ci n’est certes pas récente, puisque à l’époque de la guerre froide, la Chine tentait déjà de s’y implanter, dans les territoires non étroitement liés aux deux Grands soviétique et américain. Puis, alors que disparaissait la bipolarisation du monde et que la Chine, ayant lancé ses réformes économiques, s’ouvrait au marché mondial, les liens avec l’Afrique se sont à la fois renforcés et ont évolué, passant d’une approche surtout idéologique de solidarité entre pays du Sud à une vision avant tout commerciale et particulièrement offensive. Ainsi, dans les années 1990, les volumes des échanges commerciaux entre la Chine et les pays africains ont connu un bond spectaculaire, de 700 % !16



En 2004, les investissements chinois, destinées surtout aux secteurs les plus rentables comme la pêche, le bois, les ressources minières et énergétiques, s’élevaient à plus de 900 millions de dollars, sur les 15 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) de la Chine en Afrique. Cette politique devant permettre à la Chine de devenir rapidement le troisième partenaire commercial de l’Afrique, après les Etats-Unis et le Royaume-Uni, même si, en proportion, cela représente une faible part du commerce de la Chine, puisque l’Afrique ne concernait seulement, en 2004, que 2 % des échanges commerciaux chinois.17

Actuellement, plus du quart des importations de pétrole chinoises (28,7 % des importations de pétrole brut en 2004) proviennent du golfe de Guinée et du Soudan.
C’est en effet avec l’Angola et le Soudan que Pékin entretient des relations particulièrement étroites, jusqu’en 1992, l’Angola n’exportait que des quantités modestes de pétrole à destination de la Chine, bien qu’étant son unique fournisseur africain d’hydrocarbures Aujourd’hui, ie quart des exportations angolaises de pétrole sont ainsi destinées au marché chinois, et Pékin, via la banque publique chinoise Eximbank, a consenti à Luanda un prêt d’un montant de 2 milliards de dollars ; ce crédit devait être par la suite dénoncé pour avoir été détourné de son objectif initial (la reconstruction de la ligne de chemin de fer reliant le port angolais de Lobito à Lubumbashi, au Congo) au profit du gouvernement, en prévision d’élections en 2006.

Le Soudan, quant à lui, exporte la moitié de sa production de pétrole à destination de la Chine, la grande majorité des compagnies pétrolières présentes dans ce pays étant d’origine chinoise. Pékin a en effet profité de la politique de boycott menée par Wash-ington à l’égard de ce pays (le gouvernement avait interdit aux compagnies pétrolières de négocier avec Khartoum) pour s’implanter au Soudan, qui représente actuellement 5 % des importations chinoises de pétrole brut.

Ces étroites relations économiques et commerciales ont également développé des liens politiques et militaires suffisamment forts pour qu’en septembre 2004 Pékin menace d’appliquer son veto au Conseil de sécurité des Nations unies afin de s’opposer à la résolution 1564 prévoyant des sanctions pétrolières à l’égard de Khartoum en réaction à la crise qui sévit au Darfour depuis 2002. Pékin s’était finalement abstenu, préférant tenter de convaincre le Soudan de modérer sa conduite, même cet épisode avait prouvé
l’importance de l’implication chinoise en Afrique, y compris au niveau diplomatique. L’incident devait d’ailleurs se reproduire puisque la Chine s’est une nouvelle fois abste¬nue de voter la résolution 1593 du Conseil de sécurité visant à transmettre au Procureur de la Cour pénale internationale le cas de la situation au Darfour. Actuellement, environ 4 000 soldats chinois seraient présents au Soudan pour protéger les installations pétrolières.

La Chine entretient également des liens à la fois commerciaux et politiques avec l’Algérie, la Libye, le Tchad, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Gabon et le Zimbabwe. Son approche sur le continent demeure ambiguë, car la Chine, tout en étant soupçonnée de ventes d’armes à de nombreux pays africains, multiplie les actions symboliques en faveur du continent, telles que l’exemption de droits de douane pour les exportations de matières premières de 28 pays africains parmi les plus défavorisés, la remise de la dette de 31 nations africaines d’un montant de 1,36 milliard de dollars, l’envoi de Casques bleus, ou encore la création d’un Fonds de développement des ressources humaines pour l’Afrique, créé en 2000.

Quoiqu’il en soit, la Chine poursuit son extension politique et commerciale en Afrique, comme en témoigne la création en 2000 du Forum de coopération entre la Chine et l’Afrique visant à promouvoir le commerce et l’investissement avec une quarantaine de pays africains. En 2005, la Chine a investi 6,27 milliards de dollars en Afrique. La présence de la Chine en Afrique est néanmoins de plus en plus critiquée, notamment en raison des dommages environnementaux provoqués par l’exploitation chinoise des matières premières et par le ré endettement de plusieurs pays pauvres auprès de la Chine.

Le continent américain

La Chine est également présente en Amérique latine, notamment au Venezuela d’Hugo Chavez avec qui Pékin a signé pour 400 millions de dollars d’investissements par la CNPC (la Compagnie nationale de pétrole de Chine) au profit du développement des industries d’hydrocarbures du pays. Le Venezuela, qui exporte de façon croissante son pétrole à destination de la Chine, espère atteindre 300 000 barils quotidiens destinés au marché asiatique. Pékin a également financé plusieurs projets et conclu plusieurs accords commerciaux avec le Brésil, Cuba, l’Equateur, le Pérou, la Colombie et l’Argentine ; à l’automne 2004, à l’occasion d’un déplacement officiel dans le continent sud-américain, le président chinois Hu Jintao avait annoncé son intention d’y investir 100 milliards de dollars au cours des dix prochaines années. Les richesses énergétiques du Canada ont elles aussi attiré la Chine. Les deux pays ont conclu en 2004 plusieurs contrats énergétiques, dont l’un consistant à construire un oléoduc en direction de la côte occidentale du Canada, destiné à l’approvisionnement du marché asiatique.

Vidéo : Pétrole : L’Afrique

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Pétrole : La politique énergétique américaine http://environnement.savoir.fr/petrole-la-politique-energetique-americaine/ http://environnement.savoir.fr/petrole-la-politique-energetique-americaine/#respond Sun, 22 Mar 2015 08:34:09 +0000 http://savoir.fr/?p=128530 L’administration Bush a, dès son arrivée au pouvoir, examiné attentivement l’état de la situation du pays à l’égard de sa dépendance énergétique. Au printemps 2001, un rapport mené sous l’autorité du vice-président Dick Cheney, intitulé Report of National Energy Policy Development Group, dénonçait la croissance préoccupante des importations américaines au cours des prochaines années et […]

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L’administration Bush a, dès son arrivée au pouvoir, examiné attentivement l’état de la situation du pays à l’égard de sa dépendance énergétique. Au printemps 2001, un rapport mené sous l’autorité du vice-président Dick Cheney, intitulé Report of National Energy Policy Development Group, dénonçait la croissance préoccupante des importations américaines au cours des prochaines années et proposait notamment d’adopter des mesures fiscales et juridiques pour relancer la production nationale. Trois ans plus tard, l’Annual Energy Outlook 2004, publié par l’Administration de l’information sur l’énergie, précisait que ce seraient les pays de l’OPEP, dont le Nigeria et l’Algérie, qui fourniraient 60 % des importations américaines de pétrole d’ici à 2025, et posait la question, une nouvelle fois, de la diversification des zones d’approvisionnement.



Cette double préoccupation, à savoir la dépendance envers l’extérieur et la nécessité de diversifier des sources d’approvisionnement, devait conduire le président Bush à présenter, en février 2002, un nouveau plan énergétique, privilégiant la production nationale, en s’appuyant notamment sur les réserves pétrolières de l’Alaska. Celle-ci devrait augmenter de 30 % environ pour compenser les importations du Moyen-Orient.

Ce plan énergétique devait être complété trois ans plus tard par des mesures législatives visant à réduire la dépendance énergétique et à limiter les dégâts potentiels sur l’économie, la politique et le mode de vie américains que pourrait créer une crise géopolitique au sein de pays producteurs d’hydrocarbures, mais aussi une catastrophe naturelle, ce qui est une préoccupation de plus en plus compréhensible, comme l’a prouvé le cyclone Katrina survenu au mois d’août 2005 aux Etats-Unis.

Plusieurs mesures ont été adoptées. En 2005, deux lois ont ainsi concerné plus particulièrement le domaine de l’énergie. D’abord, l’Energy Policy Act, adopté le 8 août, considéré comme une sorte de texte fondateur de la nouvelle politique énergétique américaine. Répondant aux préoccupations de la population américaine quant au maintien de son mode de vie, ce texte législatif a pour objet de garantir la régularité de l’approvisionnement énergétique et ce à des prix raisonnables.

Cela supposait plusieurs initiatives : la hausse de la production énergétique nationale, l’amélioration des infrastructures et du rendement énergétique, la révision des normes environnementales pour construire plus facilement de nouvelles raffineries, le dévelop-pement des énergies alternatives telles que l’éthanol, et l’assurance des approvisionne-ments, c’est-à-dire la sécurisation des zones de production et des voies d’approvisionnements. Donc la diversification, le plus possible, de l’offre, c’est-à-dire des pays fournisseurs d’énergie.

Deux mois plus tard, le 11 octobre 2005, une nouvelle loi venait compléter les dispositions de l’Energy Policy Act : cette loi, appelée Gasoline for America’s Security (ou Energy Bill II), visait à renforcer la capacité de construction des raffineries et l’allégement des normes de protection de l’environnement.

Une diversification des sources d’approvisionnement

Réduire la dépendance à l’égard de l’étranger

La diversification des sources d’approvisionnement en hydrocarbures apparaît donc particulièrement importante dans l’esprit des Américains, conscients des enjeux à venir.
En janvier 2006, lors de son discours sur l’état de l’Union, le président Bush annonçait son intention de réduire la dépendance de son pays à l’égard du pétrole en provenance de l’étranger.

Cependant, il est clair que nul ne peut aujourd’hui, y compris les Etats-Unis, se passer d’importations de pétrole en provenance de l’étranger, même dans l’hypothèse d’une forte augmentation de la production nationale. Actuellement, les importations pétrolières des Etats-Unis proviennent surtout de six pays : le Canada (17 %), le Mexique (13 %), le Venezuela (11 %), l’Arabie Saoudite (10 %), le Nigeria (9 %) et l’Algérie (5 %).

Cette réduction de la dépendance à l’égard des importations de pétrole étranger concerne plus particulièrement les énergies en provenance des pays du golfe Arabo- Persique. C’est toutefois déjà le cas, puisque la part du Moyen-Orient dans les importa-tions américaines de pétrole diminue de façon régulière : elle est ainsi passée de 24,5 % en 1990 à 18,9 % en 2004.

Mais le président Bush veut aller plus loin. Aussi a-t-il précisé, lors d’une conférence de presse, le 21 mars 2006, qu’il entend la réduire de 75 % d’ici 2015, ce qui est très important, voire irréalisable dans un aussi court terme. Cette volonté s’explique notamment par les risques de radicalisation politique, le soutien de certains pays aux groupes armés terroristes (notamment ceux qui mettent en péril le processus de paix israélo-palestinien), le fait que 15 des 19 kamikazes du 11 septembre aient été de nationalité saou-dienne… tout ceci ayant contribué à dégrader les relations entre les Etats-Unis et ses partenaires moyen-orientaux ces dernières années. Le golfe Arabo-Persique n’est pas la seule zone qui préoccupe Washington : récemment, on constate en effet la montée du nationalisme en Amérique latine, d’où les Etats-Unis importent 19 % de leur pétrole. Le Venezuela, la Bolivie, l’Equateur et même le Mexique entendent désormais s’affirmer de plus en plus face à leur grand voisin, dont ils ont saisi la vulnérabilité.

Là encore, les Etats-Unis se méfient des velléités indépendantistes. Ainsi, si le Venezuela demeure un partenaire important, on s’aperçoit que sa part dans les importations pétrolières des Etats-Unis a diminué puisqu’elle est passée de 17 % en 1997 à 11 % en 2006. Les Américains n’apprécient pas la politique du président Hugo Chavez à leur égard, tandis que celui-ci ne se fait aucun souci pour l’écoulement de la production de pétrole vénézuélien. Parallèlement à la baisse des exportations en direction des Etats-Unis, il augmente ses échanges commerciaux avec la Chine.

Il apparaît donc clairement que les Américains s’orientent aujourd’hui vers d’autres pays producteurs plus fiables que ceux du Moyen-Orient (voire d’Amérique latine), la diversification de l’offre pétrolière mondiale apparaissant comme une solution visant à limiter les risques de rupture de l’approvisionnement énergétique.

L’approche américaine du Moyen-Orient

Lorsque le président Bush déclare qu’il veut réduire sa dépendance envers le pétrole du Moyen-Orient, il entend également par-là réduire le rôle de cette région dans sa contribution à la satisfaction de la demande mondiale. Or, cette approche américaine n’est pas nouvelle. On s’aperçoit en effet que, si la quantité de pétrole produite par le Moyen-Orient n’a pas diminué depuis la première crise pétrolière de 1973, elle n’a pas non plus augmenté : en effet, la production annuelle du Moyen-Orient entre 1973 et 1979 est la même que celle de la période comprise entre 1997 et 2003, soit entre 1 050 et 1 100 millions de tonnes. Ce ne sont donc pas les pays du Moyen-Orient qui ont, par leur production, répondu à la hausse de la demande.

En effet, parallèlement à l’augmentation de la demande mondiale, l’offre s’est diversifiée continuellement depuis trois décennies. Les Etats-Unis ont su profiter du choix des pays de l’OPEP, adopté dans les années 1970, de privilégier une augmentation du prix du baril au détriment de leur part de marché dans la production mondiale. Dans le même temps, les Etats-Unis ont profité de leurs bonnes relations avec l’Arabie Saoudite, principal pays producteur de l’OPEP, pour briser les tentatives des autres pays producteurs (en particulier du Moyen-Orient) d’augmenter à nouveau les prix du brut et pour s’assurer que les prix restent stables.

Donc, si la part des pays producteurs du Moyen-Orient apparaît importante en raison de l’abondance de leurs réserves, leur contribution à l’offre mondiale a proportionnellement baissé au cours des trois dernières décennies.

De plus, en dépit de la volonté américaine de diversifier les sources d’approvisionnement énergétique, on s’aperçoit que l’intérêt manifesté à l’égard du Moyen-Orient ne faiblit pas. Il est d’autant plus manifeste depuis que le lobby pétrolier, allié aux conservateurs, est au pouvoir aux Etats-Unis par l’intermédiaire de la famille Bush. On constate que plusieurs membres de l’administration Bush ont des liens étroits avec les grandes compagnies pétrolières américaines : par exemple, le vice-président Dick Cheney a été le président de la compagnie Halliburton de 1995 à 2000, et Condoleeza Rice, ancienne conseillère pour la sécurité nationale et actuelle secrétaire d’Etat, est devenue membre du conseil d’administration de la compagnie Chevron au début des années 1990.

Sensibles aux enjeux du pétrole, les Etats-Unis, alors gouvernés par George Bush père (de 1988 à 1992), étaient intervenus à la tête de la coalition internationale visant à expulser les Irakiens du Koweït en 1991. Récemment, le président George Bush junior élu en novembre 2000 puis réélu quatre ans plus tard à la présidence des Etats-Unis, a à son tour, manifesté son vif intérêt pour cette région, notamment en intervenant militairement pour renverser Saddam Hussein sous prétexte de la présence d’armes de destruction massive en Irak (qui n’ont toutefois pas été trouvées depuis le conflit, au printemps 2003).

L’approche américaine au Moyen-Orient semble donc s’apparenter parfois à une tentative d’étendre la pax americana, ou plutôt à une volonté des Etats-Unis de contrôler cette région aux réserves si importantes. Pourtant, la politique américaine au Moyen-Orient connaît actuellement bien des revers : les maladresses commises, dont l’absence d’ur projet concret de stabilisation de cette région si souvent qualifiée de « poudrière » contraignent aujourd’hui les Etats-Unis à avoir recours de façon croissante aux menaces et à la force pour calmer les tensions.

Cependant, on ne saurait résumer l’intervention américaine en Irak aux vues sur ses réserves de pétrole. Cela supposerait que les Etats-Unis cherchaient à s’assurer une exclusivité sur la fourniture du pétrole irakien, ce que pourtant rien ne garantit, même en cas d’intervention militaire. De même, on ne saurait défendre l’idée que les Etats-Unis sont intervenus en Irak pour bloquer les approvisionnements chinois, puisque la Chine pourrait tout aussi bien augmenter ses achats de pétrole dans d’autres régions. L’optique américaine vise donc surtout, encore une fois, à limiter les risques de voir des pays jouer sur leur production pour augmenter les prix du baril, comme s’était plu à l’évoquer Saddam Hussein, et à sécuriser les flux en provenance du Moyen-Orient. Le but de la politique américaine est donc d’affaiblir le poids du Moyen-Orient.

Enfin, pour comprendre pleinement la démarche américaine dans la région, il faut également tenir compte du contexte de lutte contre le terrorisme, particulièrement présent depuis les attentats de 2001, ainsi que, peut-être, la volonté de redessiner un grand Moyen-Orient converti aux valeurs de l’Amérique, à savoir la démocratie et l’économie de marché, sources, selon Washington, d’un apaisement des tensions.

Les craintes suscitées par l’Iran ces dernières années concernent également l’enjeu des approvisionnements en pétrole, même s’il faut y ajouter les peurs quant aux risques de prolifération nucléaire dans la région (que risquerait d’entraîner un Iran détenteur de l’arme atomique) et quant aux menaces proférées à plusieurs reprises par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad à l’encontre de l’Etat hébreu, dont il prône la destruction. La république islamique d’Iran est actuellement aux mains d’un régime honni par les Etats-Unis, qui manifeste son hostilité envers les Etats-Unis et leurs alliés, surtout occidentaux, et qui entend retrouver un statut de puissance régionale. Or, que se passe- rait-il, par exemple, en cas de blocage du détroit d’Ormuz, situé au large des côtes iraniennes, compte tenu du fait qu’une part importante de la production pétrolière transite par cette voie de passage maritime ?

Par conséquent, l’enjeu énergétique majeur représenté par les pays du golfe Arabo-Persique ne se trouve pas, contrairement à une idée répandue, au niveau de l’accès au pétrole, mais dans la sécurisation des flux de pétrole en provenance du Moyen-Orient.

Vidéo : Pétrole : La politique énergétique américaine

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Pétrole : La fusion http://environnement.savoir.fr/petrole-la-fusion/ http://environnement.savoir.fr/petrole-la-fusion/#respond Sun, 22 Mar 2015 07:13:34 +0000 http://savoir.fr/?p=128478 La fusion thermonucléaire est un projet en apparence insensé, et pourtant… Cela fait quarante ans que des chercheurs travaillent sur ce projet qui permettrait de profiter d’une source d’énergie inépuisable, illimitée et présentant l’avantage de ne pas rejeter de gaz à effet de serre. Cette fusion, qui est la source d’énergie des étoiles (comme le […]

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La fusion thermonucléaire est un projet en apparence insensé, et pourtant… Cela fait quarante ans que des chercheurs travaillent sur ce projet qui permettrait de profiter d’une source d’énergie inépuisable, illimitée et présentant l’avantage de ne pas rejeter de gaz à effet de serre.



Cette fusion, qui est la source d’énergie des étoiles (comme le Soleil), se produit lorsque deux atomes fusionnent en un seul grâce à la chaleur. Le combustible, un gaz constitué de deux isotopes d’hydrogène, le deutérium et le tritium, est chauffé à des températures de 100 millions à 200 millions de C°, et se transforme alors en un gaz ionisé très chaud, le « plasma ». Ce plasma brûle et libère un neutron, de l’hélium et une grande quantité d’énergie. Cette énergie se convertit en chaleur qui produit de la vapeur de particules chargées d’électricité. Enfin, cette vapeur alimente un ensemble turbine et alternateur producteur d’électricité. L’intérêt de cette réaction est de créer plus d’énergie que le déclenchement de la réaction n’en a utilisée. Or, pour l’instant, aucune tentative n’a réussi à produire plus de 65 % de l’énergie nécessaire au déclenchement de la réaction.

Pour permettre de mieux faire fonctionner le procédé de fusion du plasma, un réacteur expérimental baptisé ITER (International Experimental Thermonuclear Reactor), situé en France à Cadarache (Bouches-du-Rhône), devrait permettre aux chercheurs du monde entier de réaliser des essais au cours des prochaines décennies, une fois sa construction achevée. Après des années de négociations entre les grandes puissances mondiales (Union européenne, Etats-Unis, Russie, Inde, lapon, Chine et Corée du Sud), l’adoption de ce projet, d’un coût de 10 milliards d’euros, a été confirmée officiellement le 21 novembre 2006 ; les travaux d’installation devraient débuter en 2008.

Un autre réacteur de fusion contrôlée, européen cette fois, baptisé JET (Joint European Torus), a été implanté à Culham Oxfordshire, en Grande-Bretagne. Mais les difficultés sont nombreuses, car outre la réussite de la fusion thermonucléaire, il faut également parvenir à confiner le plasma dans un champ magnétique. De plus, la mise au point de celle-ci est extrêmement coûteuse et la question des déchets radioactifs produits par le réacteur se posera un jour. Les travaux de recherche sur cette extraordinaire source d’énergie ne devraient donc pas donner de résultats probants, si résultats il y a, avant plusieurs décennies.

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Pétrole : La demande mondiale http://environnement.savoir.fr/petrole-la-demande-mondiale/ http://environnement.savoir.fr/petrole-la-demande-mondiale/#respond Sat, 21 Mar 2015 13:29:16 +0000 http://savoir.fr/?p=128020 Une demande croissante Actuellement, le pétrole représente 36 % des besoins en énergie de la planète, et cette tendance ne cesse de croître. En 2005, la consommation mondiale atteignait 83,6 millions de barils par jour; elle devrait dépasser les 90 millions en 2010. Parmi les principaux consommateurs figurent les Etats-Unis, dont les besoins s’élèvent à 25 millions […]

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Une demande croissante



Actuellement, le pétrole représente 36 % des besoins en énergie de la planète, et cette tendance ne cesse de croître. En 2005, la consommation mondiale atteignait 83,6 millions de barils par jour; elle devrait dépasser les 90 millions en 2010. Parmi les principaux consommateurs figurent les Etats-Unis, dont les besoins s’élèvent à 25 millions de barils par jour, mais dont on constate que sa demande en pétrole n’a augmenté, depuis 2000, que de 5 %. Puis vient la Chine, qui a vu sa demande en pétrole multipliée par deux au cours des cinq dernières années, et qui a dépassé le taux de consommation énergétique du japon en 2002. Ces pays sont ensuite suivis par l’Inde et les nouveaux pays industrialisés asiatiques, ainsi que par l’Europe.

D’après les estimations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la part de la Chine dans la hausse de la demande mondiale d’énergie devrait être de 20 % du total mondial au cours des trente prochaines années.

D’ailleurs, la demande en provenance des pays émergents tels que la Chine et l’Inde augmente trois fois plus vite que celle des pays de l’OCDE. Alors que leur part de la consommation mondiale de pétrole représentait 13 % du total mondial en 1970, celle- ci devrait représenter environ 50 % en 2030.

Puisque l’offre et la demande sont étroitement liées, il est donc logique que la production ait, elle aussi, progressé, de l’ordre d’un milliard de tonnes en trois décennies ! Mais, au cours des prochaines décennies, et compte tenu des prévisions concernant la consommation, les réserves pourront-elles suivre  ?

Quelle évolution pour la demande d’énergie ?

Selon l’Agence internationale de l’énergie, les sources d’énergie primaires devraient toutes augmenter dans les vingt-cinq prochaines années, y compris le pétrole. Pour évaluer cette augmentation, l’AIE tient compte de plusieurs paramètres : d’abord, la croissance économique mondiale ; celle-ci devrait continuer à augmenter au rythme moyen de 3 % d’ici à 2030, avec un pic autour de 2010, le ralentissement venant ensuite avec les progrès rencontrés par les pays actuellement en développement. La croissance démographique ensuite : la population mondiale devrait atteindre 8,2 milliards d’individus en 2030. Puis, l’évolution des cours de l’énergie, et notamment ceux du pétrole, qui s’élèveraient à 29 $ (en référence au dollar de 2000) seulement- compte tenu de la diversification des sources d’énergie. Alors que pour l’année 2000, la demande mondiale avoisinait les 3 471 millions de tonnes équivalent pétrole, l’AIE prévoit que cette demande augmentera de plus de 50 % en 2030.

Ainsi, d’après les estimations actuelles, les hydrocarbures devraient demeurer les premiè¬res sources d’énergie utilisées dans les vingt-cinq prochaines années, loin devant le nucléaire et les autres énergies, malgré leur développement .

Le recours aux énergies renouvelables et au gaz naturel limiterait le nucléaire, tandis que le charbon demeurerait limité en raison de ses mauvais effets sur l’environnement. Quant à la répartition géographique de la consommation d’énergie, elle serait répartie de façon plus équilibrée entre les pays du Nord et ceux du Sud : la part des pays en développement devrait alors passer de 30 % en 2000 à 42 % en 20301

La hausse de la consommation pétrolière proviendrait, pour les deux tiers, des trans-ports, et surtout du transport routier. Leur part dans la demande finale de produits pétroliers devrait passer de 50 % en 2000 à 60 % en 2030. Or, il est difficile de substituer le pétrole dans les transports ; ceux-ci dépendent actuellement à environ 95 % des produits pétroliers.

De nombreuses interrogations se posent pour l’avenir : que faire si la Chine et l’Inde, dont les populations comptent déjà en 2006 respectivement 1,3 milliard et 1,1 milliard d’individus, poursuivent leur développement économique et adoptent un mode de vie à l’occidentale, notamment en matière de transport automobile ?

Comment gérer l’accroissement des flux de transport d’hydrocarbures, notamment maritimes ? Comment se traduira cette dépendance croissante, compte tenu de la diminution des réserves ? Quel sera l’impact sur l’environnement lorsque l’humanité atteindra 8 à 9 milliards d’individus ? Quelles sont les alternatives pour réduire la dépendance envers les hydrocarbures tout en préservant l’environnement ?

Vidéo : Pétrole : La demande mondiale

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L'inégalité de la répartition des réserves dans le monde : Les réserves d'Océanie http://environnement.savoir.fr/linegalite-de-la-repartition-des-reserves-dans-le-monde-les-reserves-doceanie/ http://environnement.savoir.fr/linegalite-de-la-repartition-des-reserves-dans-le-monde-les-reserves-doceanie/#respond Sat, 21 Mar 2015 10:30:07 +0000 http://savoir.fr/?p=127719 L’Australie ne dispose pas de réserves particulièrement importantes de pétrole ; elles représentaient 2,9 milliards de barils en 2002. La production tirée de ses gisements, principalement situés dans le bassin de Gippsland, au sud-est du pays, est en déclin et atteignait 400 000 barils par jour en 2006. Le pays est en revanche avantagé par […]

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L’Australie ne dispose pas de réserves particulièrement importantes de pétrole ; elles représentaient 2,9 milliards de barils en 2002. La production tirée de ses gisements, principalement situés dans le bassin de Gippsland, au sud-est du pays, est en déclin et atteignait 400 000 barils par jour en 2006. Le pays est en revanche avantagé par de fortes réserves de gaz. L’industrie minière australienne est l’une des plus importantes du monde puisque l’Australie est l’un des plus gros exportateurs de charbon (le pays est au 3e rang mondial), de minerai de fer, d’or, de bauxite et de cuivre.



Quant à la Nouvelle-Zélande, elle détient de petites réserves d’hydrocarbures mais sa production, qui était de 51 889 barils par jour en 2002, est en diminution. Ses fonds marins contiennent des gisements de gaz naturel dont 4 sont exploités.

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La fin du pétrole : Le pic de production http://environnement.savoir.fr/la-fin-du-petrole-le-pic-de-production/ http://environnement.savoir.fr/la-fin-du-petrole-le-pic-de-production/#respond Sat, 21 Mar 2015 07:21:04 +0000 http://savoir.fr/?p=127484  Le pic de production ou Le pic de Hjbbert On parle de plus en plus d’un « pic de production », également appelé « pic de Hjbbert», d’après le nom de l’ingénieur américain King Hubbert qui, en 1956, avait réalisé un modèle de prévision concernant le des Etats-Unis et avait alors prédit e déclin de la […]

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 Le pic de production ou Le pic de Hjbbert

On parle de plus en plus d’un « pic de production », également appelé « pic de Hjbbert», d’après le nom de l’ingénieur américain King Hubbert qui, en 1956, avait réalisé un modèle de prévision concernant le des Etats-Unis et avait alors prédit e déclin de la production pétrolière américaine au début des années 1970. Pour calculer ce pic de production, on divise la consommation e annuelle par les réserves connues.



Le pic correspond au moment où la production pétrolière commencera à décliner et sera répassée par la hausse de la consommation. Mais nul ne sait quand aura lieu exactement ce pic pétrolier. Les avis divergent, entre ceux qui estiment que l’épuisement des ressources devrait se produire à court terme et ceux qui envisagent une diminution l’agressive de celles-ci.

ceux qui sont pessimistes, en particulier les membres de l’ASPO (Association for the Study of Peak Oil and Gas), estiment que le pic de production pourrait survenir entre 2010 et 2015. La production atteindrait alors 90 millions de barils/jour, tous hydrocarbures confondus. Et même en cas de nouvelles découvertes, celles-ci seraient immédiate¬ment absorbées par la forte croissance de la consommation.

Selon eux, les chiffres fournis par les pays membres de l’OPEP à la fin des années 1980 ne seraient pas fiables et ne correspondraient pas à leurs véritables réserves prouvées ils considèrent également que les réserves ultimes de seraient de 2 000 milliards de barils . peux qui sont optimistes, notamment les économistes du Mil (Massachussets Institute of Technology) aux Etats-Unis, rappellent que les prévisions ont toujours été plus aovaises qu’elles ne l’étaient en réalité ; ainsi, à la suite du choc pétrolier de 1973, la british um avait annoncé que le pic de production aurait lieu en 1985, alors que c production n’a cessé d’augmenter depuis grâce aux progrès techniques, les optimistes comptent sur les progrès technologiques pour atteindre et exploiter de cuvelles ressources à des prix raisonnables. Pour eux, le pic de production ne devrait pas survenir avant 2040. L’USGS (United States Geological Survey) l’envisage au plus tôt . c 2024, tandis que pour l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’échéance ne serait pas survenir avant 2030.

Les optimistes tablent également sur les réserves ultimes, estimées à 3 000 milliards de barils . Il ne s’agit donc pas, pour eux, d’un déclin brutal mais d’une lente évolution,
maîtrisable.

Mais, que l’on soit optimiste ou pessimiste, on peut s’inquiéter de l’apparent manque manque d’anticipation à l’égard de ce pic de production. Les spécialistes déploient que l’augmentation des investissements à destination de l’exploration, de la production de H de gaz, ainsi que du transport, ne soit pas plus importante. Or, il est parfois diflicile aux compagnies pétrolières d’investir dans de nouvelles ressources car certains pays, notant ment au Moyen-Orient (Koweït, Arabie Saoudite, Irak) et en Amérique latine (Mexique, Venezuela), leur imposent des limites plus ou moins strictes. Toutefois, les investisse ments mondiaux augmentent de façon régulière, notamment en Russie et en Chine, tandis que la concurrence des compagnies chinoises prend de plus en plus d’ampleur Selon l’IFP, ces investissements en matière d’exploration et de production pourraient atteindre 185 milliards de dollars en 2006.Le pic de production pourrait-il se traduire par un nouveau choc pétrolier ?

Pour se préparer à l’échéance du pic pétrolier, il existe plusieurs réflexions à ce sujet, dont celle consistant à voir les prix (en monnaie réelle) augmenter jusqu’à atteindre une centaine de dollars (2003) par baril. Selon le spécialiste du Pierre-René Bauquis, professeur associé à l’Ecole du et des moteurs, « une telle hausse serait nécessaire pour mettre en place des politiques d’économie d’énergie, en particulier dans le secteur du transport automobile, augmenter sans subventions majeures la part des énergies renouvelables, ainsi que la production de carburants de synthèse, relancer les

programmes nucléaires et développer la production d’hydrogène à partir d’énergie nucléaire ».Pour lui, lo meilleur moyen d’éviter une pénurie «serait l’existence d’un consensus sur sa venue ».

Autre menace : les tensions géopolitiques, notamment au Moyen-Orient. Olivier Appert, président de l’institut français du (IFP), envisage la possibilité d’un déclin directement lié, non seulement au manque d’investissements mais aussi à des raisons géopolitiques : dans l’hypothèse d’un blocage de la situation entre l’Iran et les pays occidentaux (lié à la poursuite du programme nucléaire militaire iranien en dépit de l’opposition de la communauté internationale), trois millions de barils iraniens risqueraient de sortir du marché ; « on se retrouverait alors dans les conditions d’un choc et même d’un pic pétrolier». D’ailleurs, la hausse du prix du enregistrée ces dernières années serait non seulement liée à la hausse de la demande, mais aussi à des facteurs psychologiques, liés à la multiplication des risques politiques touchant les pays producteurs. Ainsi, en Irak, le conflit a fait chuter la production d’un tiers, soit presque un million de barils/jour ; en Amérique latine, les grèves survenues au Venezuela ont provoqué l’arrêt de la production d’hydrocarbures pendant plusieurs semaines tandis que la nationalisation des hydrocarbures en Bolivie, décidée par le président Morales, a provoqué de nouvelles inquiétudes.

Vidéo : La fin du : Le pic de production

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Histoire du pétrole : Le marché pétrolier après la Première Guerre mondiale http://environnement.savoir.fr/histoire-du-petrole-le-marche-petrolier-apres-la-premiere-guerre-mondiale/ http://environnement.savoir.fr/histoire-du-petrole-le-marche-petrolier-apres-la-premiere-guerre-mondiale/#respond Thu, 19 Mar 2015 13:29:24 +0000 http://savoir.fr/?p=126346 Le marché pétrolier après la Première Guerre mondiale Au cours du conflit, les capitales européennes, conscientes de l’enjeu pétrolier, ne sont pas •çscees inactives. Dès 1916, alors que les autorités britanniques ont promis au chérif de La teque la création d’un grand royaume arabe en échange du soulèvement contre les -«ces ottomanes, les Britanniques concluent […]

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Le marché pétrolier après la Première Guerre mondiale

Au cours du conflit, les capitales européennes, conscientes de l’enjeu pétrolier, ne sont pas •çscees inactives. Dès 1916, alors que les autorités britanniques ont promis au chérif de La teque la création d’un grand royaume arabe en échange du soulèvement contre les -«ces ottomanes, les Britanniques concluent avec les Français un partage de leurs futures zjnes d’influence au Proche et Moyen-Orient. Le 9 mai 1916 est ainsi signé l’accord Sykes-picot (du nom des représentants britannique Mark Sykes et français Georges Picot) nageant par avance les possessions ottomanes dans la région entre Londres et Paris. à l’ssue de la guerre, lorsque commencent les pourparlers de paix, le Premier ministre 3~annique, Lloyd George, obtient néanmoins une modification de ces accords en obtenant la région mésopotamienne de Mossoul (située dans l’actuel Kurdistan irakien), lenenceau, bien que conscient de l’importance du pétrole, n’avait alors pas mesuré “Dortance des gisements présents dans cette région.
-Wec le traité de Sèvres du 10 août 1920, qui démembre l’empire ottoman, la France et e Royaume-Uni réalisent leurs accords en se voyant confier les territoires revendiqués sous la forme de mandats de la toute nouvelle Société des Nations (SON). Toutefois, ce traité ne sera jamais ratifié et sera remplacé par le traité de Lausanne du 24 juillet 1923, 3L.S dément pour Istanbul mais qui ne change rien aux mandats européens sur le poche et le Moyen-Orient. Pour les Arabes privés de leur grand royaume, la déception est immense.

La France se voit donc confier la Syrie et le Liban, tandis que le Royaume-Uni obtient la :: estine, la Transjordanie et la Mésopotamie qui devient l’Irak.
Il est dans ce pays, à la tête duquel les Britanniques placent Fayçal (fils du chérif Hussein avec qui ils s’étaient entendus pendant la guerre contre les Ottomans), que Londres : assure une nouvelle concession pétrolière au profit de la Turkish Petroleum.

En1927 sont découvertes de nouvelles nappes de pétrole, au nord de l’Irak, ce qui entraîne une redistribution des bénéfices de la Turkish Petroleum que se partagent équi¬pement les puissances occidentales : 23,75 % à l’Anglo-Persian Company, 23,75 % à e Royal Dutch-Shell, 23,75 % aux compagnies américaines réunies au sein de la Near East Corporation (comprenant la Standard of New jersey, la Standard of Indiana, Sinclair =t Texaco), 23,75 % à la Compagnie française des pétroles, et 5 % à Calouste Sarkis 3-ibenkian pour ses services. C’est la première fois, grâce à l’instigation de Raymond ^incaré, alors président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, que la France dispose de sa propre compagnie pétrolière, créée en 1924, fondée par 90 banques et sociétés de commerce françaises, et dont 35 % des actions et 40 % des droits de vote appartiennent au gouvernement.

Deux ans plus tard, en 1929, est fondée l’Irak Petroleum Company, qui succède à a Turkish Petroleum Company alors qu’augmente la production de Mossoul et de Kirkou< dans le Kurdistan irakien. Les dividendes du pétrole contribuent à cette époque à aigres les appétits. Du côté irakien, les aspirations nationalistes s’accentuent, conduisar finalement à l’indépendance de l’Irak en 1932, mais non sans avoir signé un traite d’alliance avec les Britanniques.

Du côté des grandes compagnies pétrolières, les majors, plusieurs accords particulièrement importants sont passés en 1928 : le 31 juillet, à Ostende, sont signés les accorcs de la Ligne rouge, qui seront appliqués jusqu’en 1948. Le tracé de cette ligne rouge défini par Calouste Gulbenkian, délimite les anciens territoires ottomans, de la Palestine au nord de l’Irak, comprenant également l’ensemble de la péninsule arabique à l’excep¬tion du Koweït, sous protectorat britannique depuis 1899. Par ces accords, les associés de la Turkish Petroleum Company s’engagent à mettre en commun leurs moyens de prospection et à exploiter ensemble les ressources pétrolières existantes dans la périphérie entourant cette ligne rouge qui définit leurs zones de prospection respectives : a- nord, l’Irak Petroleum Company, et au sud, la Standard Oil of California et la Texaco Un nouvel accord vient compléter cette entente lors d’une réunion secrète organisée le 27 septembre 1928 au château d’Achnacarry, en Ecosse, propriété d’Henry Deterding patron de la Royal Dutch-Shell. Un accord auquel, une fois de plus, Calouste Gulbenkiar n’est pas étranger et qui vise à fonder un cartel (c’est-à-dire s’entendre entre entreprises d’une même branche pour se partager le marché et organiser la concurrence en limitant la guerre des prix) appelé à dominer désormais le secteur pétrolier. Cet accord sera suivi de trois conventions en 1930, 1932 et 1934, marquant l’adhésion de nouvelles compa¬gnies. Est ainsi réalisé le carte! des Sept Soeurs, réunissant la Standard Oil of New Jersev la Standard Oil of California, Gulf, Texaco, Socony-Mobil, l’Anglo-Persian Company et la Royal Dutch-Shell.

Outre l’Irak, plusieurs pays du Moyen-Orient sont l’objet de toute l’attention des compagnies pétrolières. Ainsi, en Perse (devenue l’Iran en 1935), les Britanniques ont favorisé la chute de la dynastie des Qadjar par leur soutien au coup d’Etat de Reza Khan en 1921, qui fonde la dynastie des Pahlavi en 1925. Mais ce dernier, après avoir tenté de s’affranchir de la mainmise britannique quelques années plus tard en retirant les concessions de l’Anglo-Persian Company, est finalement contraint de négocier ; les concessions britanniques, bien que réduites, seront maintenues jusqu’au milieu des années 1950 Dans la péninsule arabique où de nouveaux gisements ont été découverts, la Bahrein Oil Company, filiale de la Standard Oil of California (Socal), est fondée en 1932 puis, en 1934, la Koweït Oil Company au sein de laquelle sont associées la Gulf Oil Corporation américaine et l’Anglo-Persian Oil Company britannique.

Mais c’est en Arabie Saoudite que sont réalisés les accords les plus avantageux. -Arabie, initialement gouvernée par les Hachémites, est conquise dans les années 1920 par Abdelaziz Bin Saoud (dit « Ibn Saoud ») qui s’empare de La Mecque en 1925, puis ;e fait proclamer roi du Hadjaz l’année suivante, sans que les Britanniques interviennent :our défendre le chérif Hussein, Or, Ibn Saoud avait pour conseiller un Anglais marginal et peu enclin à soutenir la politique de son pays, Sir john Philby, arabisant et converti à islam.

Ce dernier pousse dès 1928 le souverain à négocier avec les Américains qui manifestent leur intérêt pour l’Arabie, au contraire, semble-t-il, des Britanniques. En 1933, soit un an après la proclamation de l’Arabie Saoudite, du nom de son nouveau souverain, un premier accord de concession pétrolière est conclu avec une compagnie américaine, la Standard Oil of California. Cinq ans plus tard, le pétroie jaillit dans la région de Hassan, à proximité de Daman et à l’ouest du golfe Arabo-Persique ; les réserves s’annoncent prodigieuses… L’Arabie Saoudite est désormais un pays riche et puissant. De nombreuses concessions américaines prennent pied dans ce nouvel eldorado : la Texaco, puis la Standard Oil of New jersey et Mobil Oil.

les compagnies s’unissent à la Standard Oil of California (Socal) pour former un consor- :um, l’Aramco (Arabian and American Oil Company) en 1944, répartis ainsi : Socal, 30 %; Standard Oil of New jersey, 30 % ; Texaco, 30 % et Mobil, 10 %. JSS relations commerciales entretenues par les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite vont rapidement se transformer en une alliance majeure. En février 1945, à l’issue de la conférence de Yalta, en Crimée, à laquelle il vient de participer, le président Franklin D. Roosevelt organise une rencontre au milieu du canal de Suez avec le souverain Ibn Saoud à bord du croiseur américain Quincy. A cette occasion, les deux chefs d’Etat concluent un accord liant leurs pays pour une durée de 60 ans : l’Arabie Saoudite consent aux Etats-Unis le monopole de l’exploitation de ses gisements pétroliers, les compagnies américaines étant locataires des territoires exploités pour un bail maximum de six décennies, tandis que Washington promet de garantir la sécurité du royaume saoudien. Cette alliance entre les deux pays devait se renforcer dans les années suivan¬tes en raison de la guerre froide : l’Arabie Saoudite, qui fut inscrite dès la fin de la Seconde Guerre mondiale sur la liste des pays étrangers bénéficiaires de la loi prêt-bail a-néricaine (bien que n’ayant pas été victime des forces de l’Axe), fut ensuite intégrée pans la zone de défense de l’hémisphère occidental et fut dotée de bases militaires géantes.

Les pays d’Amérique latine sont eux aussi l’objet des convoitises occidentales, et plus particulièrement des Etats-Unis.
Ainsi, le Mexique, qui réalise en 1921 le quart de la production mondiale, a vu les Américains prendre pied dans leur pays à l’occasion de la guerre civile survenue entre 1914
et 1917, sous prétexte de protéger leurs ressortissants. Dès février 1918, Carranza, prési¬dent du Mexique de 1917 à 1920, nationalise le pétrole au grand dam des Américains En 1924, le président Calles (au pouvoir de 1924 à 1928) parvient à calmer la colère des Etats-Unis par les accords Calles-Morrow de 1927. Mais en mars 1938, lassé de subir la toute-puissance américaine, le président Lazaro Cardenas (au pouvoir de 1934 à 1940 annonce l’expropriation de 17 compagnies pétrolières étrangères. Le pays devait dès lors connaître de réelles difficultés, notamment en raison du boycott décrété par les Etats- Unis sur le pétrole mexicain, et en dépit de la création de leur propre compagnie, la PEMEX (Petroleos Mexicanos) : le Mexique mettra 25 ans pour retrouver sa production de 1938.
Les compagnies américaines renforcent alors leurs attentions sur le Venezuela, où l’ère du pétrole a commencé en 1922 sous la dictature de |uan Vicente Gomez (au pouvoir de 1908 à 1935) ; la production se répartit entre la MENEG et la Créole, affiliées aux compagnies pétrolières américaines. En 1928, le Venezuela est le deuxième producteur mondial de pétrole.

La Bolivie et le Paraguay sont également au cœur des préoccupations occidentales : en 1933, après que la Standard Oil of New lersey a découvert du pétrole dans la région du Chaco, une guerre éclate entre les deux pays pour le contrôle de cette zone. Ce conflit, directement lié aux rivalités pétrolières anglo-américaines, s’achève en 1935. Il aura provoqué au moins 100 000 morts. Le traité du 21 juillet 1938 accordera au Paraguay la plus grande partie des territoires contestés au nord du Chaco.

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