Le cycle de l'eau
À l’échelle du globe terrestre
L’eau à la surface du globe, sous ses trois états, liquide, solide et gazeux, a un volume considéré comme fini, d’environ 1,5.10 9 km3, réparti en grandes masses très inégales .
Ce volume d’eau est considérable (il équivaut à une lame d’eau de près de 3 km à la surface du globe), mais seule une infime partie est réellement mobile et participe au cycle de l’eau, c’est-à-dire aux échanges entre le sol, le sous-sol, l’atmosphère et l’océan. Si les eaux atmosphériques et fluviales jouent un si grand rôle dans nos environnements terrestres, en dépit des faibles volumes relatifs qu’elles représentent, c’est à cause de leur mobilité et de leur taux rapide de renouvellement. C’est cette faible partie (équivalant à une lame d’eau d’environ un mètre) qui conditionne la vie à la surface du globe et constitue l’objet d’étude de l’hydrologie.
La notion de « cycle de l’eau » évoque la permanence des échanges entre l’eau du sol et l’eau atmosphérique, par le jeu combiné de l’évaporation et des précipitations. Ces échanges s’effectuent à l’échelle de la planète tout entière et supposent un équilibre entre les précipitations et l’évaporation, sans lequel le système ne serait pas stable : les pluies sont moins importantes que l’évaporation à la surface des océans et le déficit est compensé par les apports d’eau des fleuves, mais aussi directement par l’eau des nappes. Logiquement, le contraire se produit à la surface des continents où la pluie est plus abondante que l’évaporation .
Les apports d’eau aux océans, qui donc équilibrent le bilan mondial, équivalent à une lame d’eau de l’ordre de 250 mm à la surface des terres émergées.
Le cycle de l’eau, tel qu’il vient d’être décrit, fait de la pluie l’origine des écoulements de surface. Pour évidente qu’elle puisse paraître, cette idée ne s’est imposée à l’esprit qu’au XVIIe siècle. Il semblait en effet impossible d’admettre que la pluie était capable de produire d’aussi forts écoulements que ceux qui s’observent dans les rivières et les fleuves. L’explication classique était que les débits venaient des entrailles de la terre avec, pour origine, l’eau océanique qui se désalait lors de son parcours souterrain.
À L’échelle régionale
Mais l’échelle mondiale n’est pas la seule qui doit être considérée dans l’étude du cycle de l’eau ; les échelles régionales ou locales conviennent mieux à la démarche géographique, qui s’intéresse davantage au fonctionnement des milieux. Prenons l’exemple d’un paysage dans une région tempérée océanique.
Vidéo : Le cycle de l’eau
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Le cycle de l’eau