L'huile d'olive : Ses effets sur notre santé
Voici tous les organes sur lesquels l’effet de l’huile d’olive a été attesté Scientifiquement :
Sur l’estomac
l’huile d’olive est parfaitement digeste. Elle ne s’oppose pas au reflux des aliments vers l’œsophage et permet une activité gastrique normale.
Sur le foie et la vésicule biliaire
déjà depuis la fin du XIXe siècle, on reconnaît les bienfaits de l’huile d’olive sur le tube digestif. En effet, deux chercheurs, Ewald et Boas, ont démontré qu’une consommation régulière d’huile d’olive freinait la sécrétion d’acide gastrique. En effet, c’est l’un des corps gras le mieux digéré par notre organisme. L’huile d’olive stimule le pancréas et favorise l’évacuation douce et régulière de la bile vers l’intestin. Le bon cholestérol est ainsi maintenu en quantité équilibrée dans la bile, ce qui n’augmente pas les risques de calculs biliaires, ni les ulcères.
Sur les intestins
l’acide oléique contenu dans l’huile d’olive rend assimilables les graisses dites « lourdes ».
Sur les os
l’acide oléique est indispensable pour la croissance. Aussi bien chez les enfants que chez les femmes, cet acide gras régule et favorise la densité osseuse. L’huile d’olive favorise l’assimilation du calcium. C’est un bon bouclier contre l’ostéoporose.
Sur le cerveau
la vitamine E et les acides gras essentiels protègent le cerveau du vieillissement et des agressions toxiques, immunologiques et virales.
Sur les artères
depuis les années 50, avec, entre autres, l’étude de l’épidémiologiste américain A. Keys, on a multiplié les études sur les comportements alimentaires. On a ainsi découvert rapidement que le taux de cholestérol ne dépendait pas de la quantité de graisses absorbées, mais du type de graisse que l’on consommait. De cette manière,on a compris que Les graisses saturées augmentaient le mauvais cholestérol et les graisses poly-insaturées et mono-insaturées avaient une action inverse. Elle concourt à prévenir l’artériosclérose qui est souvent provoquée par un excès de cholestérol sur les parois des artères, formant des athéromes. D’autre part, on sait que la vitamine E contenue dans l’huile d’olive empêche la formation des radicaux libres.
Sur les veines
l’acide oléique abaisse la viscosité sanguine. Il fluidifie le sang et évite que des caillots (thrombus) se forment et bouchent les artères (thromboses).
Sur le cœur
la composition générale de l’huile d’olive participe à la prévention des maladies cardio-vasculaires comme l’infarctus du myocarde. La dose de cholestérol total reste équilibrée et le bon cholestérol augmente. On pense également depuis de récentes études sur les liens entre les organes vitaux, publiées en 2006 dans les Annales de neurolo-gie, que ce qui est bénéfique au cœur l’est aussi pour le cerveau ( maladie d’Alzheimer). Par conséquent, cette hypothèse donnerait aussi à l’huile d’olive des propriétés sur le cerveau et les fonctions de la mémoire.
Y a-t-il des huiles d’olive meilleures que d’autres pour la santé ? En ce domaine, nous sommes arrivés à une conclusion claire : Toutes les huiles ne se valent pas. Nous l’avons vu précédemment déjà avec les différences de fabrication qui influent sur sa qualité, les lieux de production également, les terrains, les variétés d’olive jouent aussi sur la qualité sanitaire de l’huile d’olive. On a même réussi à prouver que la teneur en polyphénols (anti-radicaux libres) pouvait varier du simple au triple selon les huiles et les olives utilisées ! On a par exemple remarqué que les huiles plus riches en polyphénols étaient issues d’olives vertes et récoltées sur de vieux arbres avec des racines bien développées.
Du point de vue des systèmes d’extraction industriels, le percolateur Sinolea et la centrifugeuse à deux phases garantiraient davantage la conservation des propriétés de l’huile d’olive. En effet, ils ne nécessitent aucune adjonction d’eau. Toutefois, les centrifugeuses à trois phases en recyclant les eaux des margines réussissent tout de même à récupérer une partie des polyphénols.
Par ailleurs, certains terrains et modes de culture favoriseraient la production de polyphénols dans l’olive au moment de la lipogénèse. En effet, les polyphénols sont des molécules produites par le stress. Plus l’arbre souffre, plus il en produit ! Plus les conditions météorologiques sont difficiles plus l’arbre engendre des fruits chargés en polyphénols. Les oliviers qui poussent en montagne ou dans des zones arides très ensoleillées sont de ce point de vue de grands producteurs de polyphénols ! L’olivier doit s’activer deux fois plus au niveau de ses racines pour se nourrir. Le soleil brûle ses feuilles ce qui freine son activité de photosynthèse, etc…
On sait aussi que plus la taille des olives est réduite, plus elles sont concentrées en acides gras essentiels. Les olives issues de l’agriculture biologique préservent aussi les composants de l’huile d’olive. Elles fournissent un jus d’une grande qualité sanitaire. Par contre, les oliviers soumis à une irrigation trop excessive et à un traitement d’engrais chimiques sont de moins bonne qualité nutritionnelle. On tire la même conclusion lorsque les olives restent stockées trop longtemps et cueillies trop tardivement. Plus une olive est pressée fraîche et à maturité optimale, plus elle est riche en polyphénols.
En conclusion, la qualité sanitaire d’une huile n’a rien à voir avec sa qualité gustative. En effet, les olives noires bien mûres produisent une huile savoureuse, mais ne sont pas forcément plus bénéfiques pour la santé qu’une huile d’olives vertes.
Vidéo : L’huile d’olive : Ses effets sur notre santé
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