Les facteurs du vieillessement : Les facteurs hormonaux et immunitaires
Vieillir est la conséquence d’un dysfonctionnement global de l’organisme. Toutefois, on attribue le rôle principal à l’involution ou au dysfonctionnement de certains organes, telles les glandes endocrines en particulier sexuelles, et du centre coordinateur de la sécrétion hormonale, l’hypothalamus et l’hypophyse.
Plusieurs hormones diminuent avec l’âge :
- les hormones sexuelles œstrogènes (ménopause) et la testostérone (andropause),
- le DHEA (dihydro-épandrostérone et son sulfate) et le DHEA-S (adrénopause),
- l’hormone de croissance (GH), facteur de croissance du type insuline, GH/IGF-1 (somatopause).
Certains changements physiques au cours du vieillissement sont liés à ce déclin. Dans les stratégies d’hormonothérapie substitutive, de nombreux aspects restent controversés ; l’innocuité et le bénéfice de la plupart d’entre elles restent encore à prouver. Le but des thérapeutiques substitutives est de piéger les radicaux libres
La connaissance récente des interactions entre le système nerveux et le système immunitaire a conduit à supposer que l’interaction intervient dans diverses affections dont le vieillissement et la dégénérescence du système nerveux, en particulier dans la maladie d’Alzheimer. On sait que la réponse immunitaire est croissante jusqu’à la puberté, puis que la décrois¬sance est rapide d’abord, et plus lente à partir de 30 ans. On pouvait lire récemment que l’optimisme stimule les défenses immunitaires.
Dans les facteurs de vieillissement, il faut ne pas oublier tout ce qui fait partie de l’hygiène de vie : nourriture peu abondante, pas trop riche en graisse et sucre, ne pas fumer, conserver une activité physique.