Euryarchées
Quelques représentants
Quelques caractères dérivés propres
I La monophylie des euryarchées et l’arbre proposé sont le résultat de phylogénies moléculaires basées rrincipalement sur le gène de l’ARN 16S ribosomique, ainsi que les gènes codant les protéines des machineries de la transcription et de la traduction. Les euryarchées (du grec eury : large) présentent un n’es grand spectre de métabolismes différents et sont adaptés à des milieux très variés. On distingue principalement les méthanogènes, les halophiles extrêmes et des thermophiles, mais il y a possibilité de cumul d’adaptations. Le préfixe du nom des groupes (méthano, thermo, halo) indique le type principal de spécialisation. Un simple coup d’œil sur l’arbre montre que ces spécialisations ne sont pas des synapomorphies. Dans les quatre groupes émergeant à la base (7 à 11), on trouve des espèces thermophiles ; certaines méthanococcales peuvent être à la fois méthanogènes et thermophiles. Les trois derniers groupes (14 à 16) sont plutôt mésophiles. On a donc, chez les euryarchées, une tendance évolutive de la thermophilie à la mésophilie et de la nonhalophilie à l’halophilie, sans véritables synapomorphies, puisque les groupes ne sont pas homogènes dans leur adaptation.
Exemples
Thermococcales : Pyrococcus furiosus ; Thermoplasma acidohilum. m Clade Q : Methanopyrus kandleri; Methanobrevibacter ruminantium ; Methanococcus jannaschii; Thermoplasma acidophilum; Archaeoglobus venificus; Natrococcus occultus; Methanomicrobium mobile; Methanosarcina barkeri.
- 354, classées sur la base de l’ARN 16S
- Plus ancien fossile connu
- aucun.
- Répartition actuelle