Cellule animale
Le corps des animaux est constitué par l’assemblage ordonné des cellules. Chacune est composée d’un ensemble d’éléments (les constituants cellulaires) à la fonction bien définie.
Une enveloppe, un noyau…
Les cellules animales sont entourées d’une membrane périphérique très mince, la membrane plasmique. C’est une structure fluide et dynamique, formée de lipides agencés tête-bêche en double couche, de protéines situées dans l’épaisseur de cette double couche, et de glucides souvent combinés à ces protéines. Grâce à ses propriétés, la membrane permet la pénétration ou la sortie de certaines molécules (eau, ions, certaines hormones, etc.), et intervient dans le processus de communication entre les cellules.
Le noyau, gros amas central, est délimité par une membrane criblée de pores, l’enveloppe nucléaire, permettant des échanges avec le reste de la cellule. Le noyau occupe une place prépondérante dans la vie de la cellule. Il contient 95 % de l’A.D.N. (acide désoxyribonucléique), porteur de toutes les informations génétiques nécessaires aux activités de la cellule. L’A.D.N. combiné à des protéines est appelé chromatine. Lors de la division, la chromatine se condense et forme les chromosomes.
… et un cytoplasme
Le cytoplasme est constitué d’une substance fondamentale, le hyaloplasme, dans lequel baignent tous les constituants de la cellule. Parmi ces constituants se trouvent les «centrales énergétiques», ou mitochondries. Ce sont des éléments plus petits que le noyau mais qui, par leur nombre, occupent néanmoins un volume important. Elles sont caractérisées par une double membrane. Leur fonction essentielle est de ravitailler le reste de la cellule en énergie et, à ce titre, les mitochondries sont souvent présentées comme de petites usines énergétiques. Elles contiennent leur propre A.D.N. et sont capables de se diviser et d’assurer leur reproduction.
Autres constituants de la cellule : les «centrales de traitement des déchets», ou lysosomes. Ce sont de petites poches de formes et de tailles variées, contenant une quarantaine d’enzymes différentes, capables de digérer les grosses molécules. La membrane qui les entoure joue un rôle protecteur vis-à-vis du reste de la cellule. En effet, si celle-ci est endommagée, les enzymes sont libérées dans la cellule et peuvent la digérer complètement !
Troisième type de constituants : les «centrales de production», qui incluent l’A.R.N., les ribosomes et le réticulum endoplasmique. On trouve dans le cytoplasme des molécules appelées A.R.N. (acide ribonucléique), dont le rôle consiste à transférer l’information contenue dans l’A.D.N. du noyau vers le reste de la cellule. L’information qu’elles portent est «lue» et traduite en chaînes polypeptidiques par de petites structures composées de deux sous-unités, appelées ribosomes. Les chaînes sont ensuite transférées dans un réseau fermé, constitué par les replis d’une seule et même membrane.
Ce réseau, le réticulum endoplasmique, participe à la «finition» des polypeptides et à la synthèse de substances comme le cholestérol.
Quatrième constituant : le «système d’exportation», ou appareil de Golgi. L’analyse microscopique d’une cellule met en évidence des éléments aplatis et allongés. Ces petits sacs, empilés les uns sur les autres, forment l’appareil de Golgi et sont situés à proximité du réticulum endoplasmique. Ils participent à la maturation des protéines et émettent, à leurs extrémités, des vésicules qui permettent la sécrétion de molécules hors de la cellule. Enfin, le squelette interne de la cellule est constitué par des cylindres creux, les microtubules, particulièrement actifs au cours de sa division. Les mouvements propres à la membrane plasmique sont assurés par des microfilaments.
Vidéo : Cellule animale
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