Le moteur à eau existe-t-il ?
Le moteur à eau existe-t-il ?
Non, en tout cas pas au sens où on pourrait le concevoir a priori. L’eau n’est pas un carburant et ne saurait remplacer l’essence dans le réservoir de quelque véhicule que ce soit.
Ceci dit, l’appellation de moteur à eau est devenue un terme générique qui désigne tout dispositif qui produit de l’énergie mécanique et dans lequel l’eau intervient à un stade ou à un autre, ce qui va du véritable moteur au gadget physico-chimique de type oiseau-buveur.
Le moteur Pantone d’abord, du nom de son inventeur, un ingénieur français qui réussit l’exploit de faire fonctionner de petits véhicules (tondeuses à gazon…) grâce à un mélange de 25 % d’hydrocarbures divers (essence, fuel, pétrole brut, huiles de vidange usagées…) et de 75 % d’eau. L’hydrogène étant un excellent
Combustible, l’astuce de Pantone consistait à récupérer l’hydrogène de l’eau de manière à améliorer les performances du mélange initial. Les vapeurs dégagées en portant l’ensemble à ébullition étaient acheminées vers un réacteur à plasma qui reproduisait le principe de l’orage. Grâce à des décharges électriques, on parvenait à casser les molécules lourdes et à créer l’hydrogène nécessaire à l’enrichissement du mélange de base.
Autres moteurs dits à eau, les prototypes qui équipent les voitures électriques. L’électricité qui alimente le moteur proprement dit provient d’une pile à combustible qui rejette de l’eau suite à la réaction entre l’hydrogène et l’oxygène de l’air. Et dans certains cas, l’hydrogène lui-même est produit par électrolyse de l’eau. On peut donc considérer l’eau comme partie intégrante du dispositif.
Le cas de l’oiseau buveur, un incontournable du jouet scientifique, mérite que l’on s’y attarde. Il s’agit d’un oiseau de verre, mobile autour d’un axe horizontal et renfermant un liquide volatil en équilibre avec sa vapeur, du dichlorométhane par exemple. Placé devant un verre d’eau, l’oiseau y plonge son bec puis se relève, replonge, se relève à nouveau et ainsi de suite… Le fonctionnement est celui d’un moteur thermique.
En effet, si l’on humecte la tête de l’oiseau, préalablement recouverte de feutrine, l’eau s’évapore, ce qui absorbe de la chaleur et provoque la condensation des vapeurs de dichlorométhane. Le centre de gravité du dispositif passe sous l’axe de rotation et l’oiseau se relève. Mais, dans le même temps, la pression de la vapeur a diminué suite à la condensation. Il s’ensuit un appel de liquide dans le tube et le centre de gravité repasse au-dessus de l’axe de rotation.
L’oiseau basculant, le liquide retombe dans le réservoir, sa tête s’humidifie à nouveau et le cycle recommence, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’eau. Ici encore, l’énergie nécessaire au mouvement de l’oiseau a bel et bien été empruntée à l’eau.
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2 réponses pour "Le moteur à eau existe-t-il ?"
bon je vait tespliquer un truc avec de la préssion de l leau tu peut repousser un piston sa peut marcher meme avec de l air
je conner quelqun qui fait des genérateur il y on pas valider sa licence
et si tu le maitait en ebulition l air liquide