Les investissements privé-publics et les investissements étrangers
Les investissements privé-publics et les investissements étrangers
Selon le ministère russe de l’Energie, les investissements requis dans le secteur de l’énergie s’élèvent de 600 à 810 milliards de dollars pour la période 2002-2020. L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) estime que plus d’un trillion de dollars seraient nécessaires. De telles sommes demandent une mobilisation des fonds publics et privés, ainsi que des capitaux étrangers. L’un des enjeux vitaux de la Russie est incontestablement de définir de nouvelles politiques d’investissement. Sans une stratégie de long terme, non seulement l’avenir du pays en tant que puissance énergétique est compromis, mais il est probable aussi que la Russie ne puisse pas honorer ses contrats de long- terme avec les consommateurs européens. En ce sens, le futur énergétique russe est dépendant de la coopération public-privé mais aussi de la coopération avec les investisseurs étrangers.
Au cours des années 1990, les investissements étrangers sont restés faibles en raison de l’absence de véritable protection des droits de propriété, de la législation fiscale instable et de la corruption rampante. Entre 1992 et 1999, la fuite du capital atteint 150 à 300 milliards de dollars 33. Une partie de cet argent a commencé à revenir en Russie quelque temps plus tard, faisant des paradis fiscaux tels que Chypre le premier investisseur étranger. Avec le rebond de l’économie et l’amélioration de l’environnement juridique, les investissements étrangers sont progressivement revenus, atteignant 121 milliards en 2007. Cependant, la part des investissements étrangers directs reste faible (environ 50 milliards pour 2007). La majorité de ces investissements se dirigent vers le secteur pétrogazier.
Les investissements dans le développement de nouveaux champs en partenariat avec des majors étrangères ont également progressé. En fait, la diminution des réserves et l’accroissement des prix du pétrole incitent les multinationales pétrolières à se tourner vers des régions où les risques et les coûts sont plus élevés. Les compagnies pétrolières commencent également à ressentir la concurrence des compagnies nationales soutenues par leur gouvernement respectif. A cet égard, la Russie apparaît comme étant plus ouverte que d’autres pays producteurs tels que l’Arabie Saoudite, le Venezuela ou les Etats-Unis. C’est pourquoi des sociétés telles que BP, Total ou Shell s’efforcent d’accéder aux gisements russes, malgré les échecs passés et le durcissement des conditions d’attribution des licences.
Les compagnies nationales ont également augmenté leurs investissements domestiques. Par exemple, le programme d’investissement d’ été progressivement accru de 11 milliards de dollars en 2005 liaxds en 2010. Cependant une grande partie des fonds est con- ‘â l’acquisition d’entreprises, notamment dans le secteur électricité : Rolier russe. En 2005 Gazprom a dépensé 13 milliards de dol- pour l’achat de la compagnie pétrolière Sibneft. Sa stratégie de te en aval sur les marchés de consommateurs passe également acquisition d’actifs gaziers en Europe. Enfin, Gazprom s’est investi léga projets de transport tels que Nord Stream ou Blue Stream.
le développement de la nouvelle base de production située devrait absorber une grande partie des investissements.
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