Belise :bassin de CocKscomb
Appelé autrefois Honduras britannique, le Belize est un véritable paradis naturel. C’est grâce à Peter Wallace, un pirate écossais, que les Européens le découvrirent en 1638. Surtout connu pour son récif de corail, l’un des plus beaux du monde, ce petit pays est couvert aux deux-tiers de forêts tropicales. Il est traversé du nord-est au sud-ouest par une chaîne de montagnes, les Monts Mayas, d’où coulent les rivières. Ailleurs, alternent marais et savanes, tandis que les rives des cours d’eau sont bordées de denses forêts-galeries. Le littoral est occupé en grande partie par des mangroves. C’est un pays extrêmement sauvage dont la nature a été préservée et qui a su conserver 80 % de sa forêt tropicale.
Jadis habité par les Mayas, puis par les Karibs, les Mosquitos et les Lacandons, le Belize fut colonisé par les Européens qui y amenèrent des esclaves noirs.
Le sanctuaire naturel du bassin de Cockscomb, situé au sud du Belize, près de Dangriga, est devenu, en 1984, la première réserve naturelle du monde consacrée à la protection du jaguar. Elle fut créée grâce notamment aux travaux qu’a consacrés à ce félin Alan Rabinowitz qui réussit à équiper un jaguar d’un collier émetteur afin de mieux connaître sa biologie.
Le bassin de Cockscomb est une cuvette bordée de forêts, au creux de montagnes découpées d’où culmine le pic Victoria, point le plus haut du pays. En 1990, la superficie de la réserve a été augmentée à 41 000 ha ; la zone est devenue un sanctuaire de la vie sauvage, destiné à assurer la protection des différents félins qui y vivent, jaguars, pumas, jaguarondis, ocelots et marguays.
On a dénombré au Belize 4 000 espèces de plantes à fleurs, 700 espèces d’arbres et 530 d’oiseaux, parmi lesquels on compte des toucans, des aras macaos, des aras écarlates, des hérons agamis, des aracaris, le grand hocco et le dindon ocellé. Cette région abrite également de nombreux mammifères : des pumas, des ocelots, des jaguarundis et des marguays, des tapirs, des singes hurleurs, des singes-araignées, des coatis, des kinkajous, etc.
D’extraordinaires grenouilles (des dendrobates, dont le venin sert à empoisonner les flèches des Indiens, des pipas, etc.) vivent également en ces lieux, arborant des couleurs toutes plus vives les unes que les autres. Cette région est habitée par de nombreux serpents (différentes espèces de Le Belize est resté très sauvage et a su conserver environ 80% boas, serpent fer-de-lance, de sa forêt tropicale. La faune y est riche, et de nombreuses
serpent corail, etc.). Les forêts sont formées d’acajous, de mahagonys, de cèdres, de pins, de bois de rose, d’arbres à résines et à gomme.
Observation
La meilleure période pour se rendre au Belize se situe entre février et avril. Il faut exclure de s’y rendre durant la saison des pluies, de niai à janvier.
I ‘observation des félins, et particulièrement du jaguar, peut se faire sur les rives des fleuves des bassins de Cockscomb, avec un guide local. Le plus souvent, on ne voit que leurs traces, que ce soit des marquages ou des empreintes sur le sol, mais il arrive, avec un peu de chance, qu’on aperçoive un jaguar à l’abri des forêts-galeries. Il déambule parfois à l’approche de la nuit, ou à l’aube, mais, durant la journée, il se repose le plus souvent sur une branche des arbres riverains.
II faut se rendre sur les lieux tôt le matin, se déplacer sans bruit afin de ne pas faire fuir les animaux et scruter longuement les branches au-dessus des berges ou la rive elle- même. Des reliefs de repas peuvent être repérés, comme des carapaces broyées de lortues : le jaguar ouvre les tortues terrestre sur le dessus, puis élargit le trou, mais brise de chaque côté les tortues aquatiques. C’est aussi le seul animal à s’attaquer aux caïmans, qu’il tue d’une morsure au cou et dont il ouvre les flancs. Dans la forêt, il consomme souvent ses proies en entier, comme les pécaris, ce qui ne laisse aucune trace.
Tous les renseignements concernant les réserves du pays seront donnés par Belize Audubon Society, 49 Southern Foreshore, Belize City. Des informations peuvent également être délivrées à l’office de tourisme, 83 North Front Street, Belize City. Il est nécessaire de partir accompagné d’un guide car il est facile de se perdre et les indices pour repérer le jaguar ou les autres animaux sont délicats à trouver.
Vidéo : Belise :bassin de CocKscomb
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