Embryophytes
La phylogénie des embryophytes a été longtemps interprétée suivant deux grandes classes d’hypothèses. La première considère le groupe comme polyphylétique, la deuxième monophylétique.
Si l’on accepte la « théorie homologue » à savoir que les embryophytes auraient évolué à partir d’une algue verte à cycle isomorphe avec développement équivalent des deux phases, on est conduit à considérer deux lignées évolutives distinctes. L’une aurait privilégié le gamétophyte, donnant naissance aux «mousses» lato sensu, les bryophytes au sens ancien du terme. L’autre aurait privilégié le sporophyte; ce serait le groupe des polysporangiophytes, comprenant les fougères et les spermatophytes.
La démonstration de la validité de la «théorie antithétique» à savoir la formation de novo de la phase diploïde par délai de la méiosedu zygote entraîne une nouvelle interprétation des «mousses». En effet, le faible dévelop pement de leur sporophyte permet d les considérer comme représentatifs d’un stad intermédiaire entre un ancêtre hypothétique sporophyte naissant et des fougères à gamète phyte réduit. Pourtant, certains auteurs cont nuent à proposer une origine polyphylétiqu des embryophytes à partir de différen ancêtres proches des charophytes et des colé< chaetophytes. Des caractères comme les acqusitions de l’archégone et de l’anthéridie seraie: alors des homoplasies.
L’analyse morphologique et la phylogér moléculaire tend ent plutôt à prouver la mon phylie des embryophytes, les « mousses» forma très vraisemblablement un groupe paraphy tique. On met alors en évidence une adaptati progressive du sporophyte à la vie terrestre.a. Sur le cycle d’une bryophyte, on remarque que le sporophyte se développe toujours sur le gamétophyte, et n’est je autonome; b. Les deux phases haploïde et diploïde sont importantes, mais la première est néanmoins privilégiée.