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Couleuvres et colubrides | Environnement

2 réponses pour "Couleuvres et colubrides"

  1. mbouna dit :

    quels sont les quatre grands groupes d’ophidiens en fonction de la spécialisation de leur dentition a l’inoculation du venin?

    1. La rédaction dit :

      Selon le type de denture qu’ils possèdent on peut distinguer cinq catégories d’ophidiens :
      aglyphes pour les serpents qui ne possèdent pas de crochets à venin. Ils sont en général inoffensifs pour l’homme, à l’exception des boïdés, les serpents constricteurs ;
      opisthoglyphes (ex. : la Couleuvre de Montpellier du midi de la France) pour les serpents possédant dans la partie postérieure du maxillaire un ou plusieurs crochets à venin ; l’animal ne peut injecter son venin que si sa victime est déjà partiellement avalée. En théorie, le risque d’envenimation est faible pour l’homme, sauf pour les grands serpents ;
      opistodonthes (ex. : Heterodon nasicus) pour les serpents possédant dans la partie postérieure du maxillaire deux dents dépourvues de sillon servant à l’écoulement du venin ; l’animal ne peut injecter son venin directement. Le venin se mélange à la salive du serpent. Il faut qu’il y ait plaie ou mastication pour que le venin pénètre. En théorie, le risque d’envenimation est très faible, voire quasi nul pour l’homme ;
      protéroglyphes (ex. : Cobras) pour les serpents présentant deux petits crochets fixes, reliés à la glande à venin, à l’avant du maxillaire. Ce crochet est toujours dans la même position, que la gueule soit ouverte ou fermée (par opposition aux solénoglyphes) ;
      solénoglyphes (ex. : Vipères) pour les serpents présentant deux longs crochets mobiles, reliés à la glande à venin, à l’avant du maxillaire. Ces crochets se replient quand la gueule est fermée, épousant la forme du palais (par opposition aux protéroglyphes). Lorsque le serpent ouvre la gueule pour mordre ses crochets se redressent.

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