Le changement climatique et le protocole de Kyoto
Le changement climatique et le protocole de Kyoto
En raison de l’effondrement de l’industrie au cours des années 1990, les émissions de gaz à effet de serre (GES) se sont considérablement réduites : les émissions de dioxyde de carbone par exemple ont diminué d’un tiers. Malgré cela, la Russie conserve un taux dépossessions de C02 assez élevé (environ 11 tonnes par habitant, soit 6 % des émissions mondiales). En 2004, la Douma a ratifié le protocole de Kyoto, et s’est donc engagée à stabiliser les émissions au niveau de 1990. Étant donné la contraction des émissions à effet de serre, la Réussie devrait bénéficier dans un premier temps d’un sur plus étiez entre 330 et 800 Mt de C02 34 Les mécanismes du protocole de Kyotodevraient également stimuler l’adoption de mesures en faveur d’une meilleure l’efficacité énergétique. En effet, le plus grand potentiel de réduction des émissions de GES se trouve dans le secteur énergétique. Dans le secteur pétrolier par exemple, entre 15 et 40 milliards de gaz associé est brûlé dans les torchères chaque année. Un décret prévoit l’obligation d’utiliser 95 % du gaz associé à partir de 2011 Dans le secteur gazier les fuites de méthane – un autre gaz à effet de serre provenant des systèmes de distribution représentent des milliards de m3. L’amélioration du système de transmission grâce à l’utilisation de compresseurs plus efficaces permettrait de diminuer »considérablement les émissions de GES. Toutefois, des économistes russes et des experts du climat ont sévèrement critiqué la ratification de Kyoto par la Russie, arguant que celle-ci avait été prise pour des raisons essentiellement politiques et qu’elle pourrait peser sur la croissance économique du pays à l’avenir. Youri Izrael, le vice-présidaxn du panel intergouvememental des Nations Unies sur le changement climatique (IPCC) écrit à ce sujet :
« Le protocole de Kyoto est économiquement hasardeux pour la Russie… En premier lieu, le protocole de Kyoto n’a pas de fondement scientifique et ne montre pas le chemin à suivre vers l’ensemble des objectifs. Ce protocole, inefficace sur le plan économique ne permet qu’une réduction insignifiante des émissions de gaz à effet de serre. »
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