Le gaz naturel
Le gaz naturel
Le gaz naturel fait partie du mix énergétique américain depuis la Seconde Guerre mondiale, alors que les autres pays développés ne ? »utiliseront que bien plus tard. Il représente environ un quart de la BBC consommation d’énergie primaire américaine en 2009 et sa consommation totale devrait fortement croitre dans les années à venir. Selon les appartement of Energy (DOE), la croissance de la demande de gaz est ?retenue par la demande de la production d’électricité (28,1 %), la fer an de industrielle (30 %) et commerciale (13,1 %), la consommation des ménages (20 %). Le gaz naturel occupe en effet une place mit portante dans le mix électrique américain dont il est le deuxième combustible et pour lequel il connaît une très forte croissance. Alors ?En 1986, date de libéralisation de ses prix, le gaz naturel ne répétitive qu’environ 10 % de la production d’électricité, cette part est assée à près de 20 % en 2006 tandis qu’il représente 90 % des nouveaux s centrales électriques installées depuis 1995 aux États-Unis. Il •est également très utilisé par les ménages dont plus de la moitié est : Aujourd’hui chauffé au gaz naturel.
Jusqu’à la fin des années 1990, le marché nord-américain du gaz naturelle était totalement indépendant des autres grands marchés, ? si les Etats-Unis sont importateurs de cette ressource énergétique depuis la fin des années 50 : la croissance de la production améliorer n’a en effet pas été suffisante pour satisfaire la croissance de la émande domestique et le recours aux importations s’est rapidement Béribéri indispensable. Sur ce marché régional nord-américain, les Hats-Unis sont de loin les plus grands consommateurs (85 %). Le pahime net des importations de gaz naturel correspondait à 16 % de consommation en 2007, un taux qui est demeuré relativement stable ai cours des dix dernières années. Le Canada est le principal exporta- de gaz naturel par gazoducs vers les Etats-Unis.
Pour répondre à la demande en hausse, la production nationale continuer à jouer un rôle majeur, mais une place accrue était pour le Gaz Naturel Liquéfié (GNL) avec de nombreux projets of terminaux. Inexistant dans ses approvisionnements en 1986, les importations de GNL représentaient 3 % de la consommation totale ne gaz naturel des États-Unis en 2006 et 14 % des importations. Cette était appelée à croître significativement avec la construction de ?Nouvelles infrastructures, permettant de diversifier les sources approvisionnement gazier. Dès 2008, les prévisions d’importations dm GNL du Département de l’Énergie Américain ont été révisées à la misse avec une part de 3 % dans la fourniture en 2020 contre 16 % devenue en 2008. Les effets des découvertes de gaz non conventionnel renonçaient en effet à apparaître sur le marché nord-américain.
En baisse depuis 1985, la production domestique enregistre depuis une croissance exceptionnelle avec les découvertes de gaz non
conventionnel. Avec l’évolution technologique, la cartographie se modifie au gré des découvertes de gaz non-conventionnel menant à une réévaluation des réserves. En 2010, les États-Unis sont devenus les premiers producteurs déclassant la Russie. L’exploitation du gaz non conventionnel date de 2006-2007 en période des prix élevés (jusqu’à 35 €/ MWh entre 2003 et 2008) et de développement de nouvelles techniques de forage.
Depuis 2008, la moitié du gaz consommé aux Etats-Unis provient de gaz non conventionnel. L’amélioration des techniques de fracturation des puits et l’utilisation des forages horizontaux permettent en effet de récupérer du gaz piégé dans des formations géologiques comme les schistes 5. Inconcevables il y a encore quelques années à l’époque où les Etats-Unis envisageaient même d’importer du gaz de Russie, les découvertes permettent à ce pays d’être auto-suffisant, voire d’envisager d’être exportateur net, entraînant une baisse durable des prix du gaz dans la zone. S’il s’avère que le gaz non-conventionnel est économiquement récupérable en Amérique du Nord, les réserves pourraient être multipliées par six. Les Etats-Unis posséderaient ainsi plus de cent ans de consommation (60 Tm3 gaz non conventionnel et 7 Tm3 gaz conventionnel) soit des réserves équivalentes à celles de la Russie. L’exploitation de gaz non conventionnel est certes plus chère et plus polluante mais les nouvelles techniques ont déjà divisé les coûts par deux. L’extraction requien des quantités importantes d’énergie, d’eau, voire de produits chimiques, dégradant le bilan environnemental du gaz non conventionnel par rapport au gaz classique. En Amérique du Nord, de nouvelles réglementations devraient rapidement être votées.