Les manifestations cliniques : Les troubles de l'équilibre

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La neurotransmission

Les manifestations cliniques du vieillissement cérébral sont de divers ordres dues en grande partie aux troubles de la neurotransmission. Il en est qui se déclarent assez tôt, tels les troubles de l‘équilibre ou les déficits sensoriels. Il en est qui sont plus rares et plus tardifs, les troubles psychiques en particulier.
La personne âgée a du mal à retrouver l’équilibre lorsqu’elle a commencé à le perdre, soit au cours de mouvements un peu extrêmes (ramasser un objet au sol), soit sous l’effet de facteurs extrinsèques (glissade, bousculade). Un signe serait annonciateur du risque de chute chez les personnes âgées : le fait de s’arrêter de marcher pour parler au cours d’une promenade ; probablement, parce que la marche demande de l’attention et que les vieillards atteints sont incapables de faire deux choses à la fois, parler et marcher.
L’examen de l’équilibre statique et dynamique et de la sensibilité proprioceptive est nécessaire.
l’équilibre statique intervient dans le maintien de la station debout. La personne âgée élargit spontanément son polygone de sustentation. L’épreuve de Romberg sensibilisée (un pied devant l’autre) et la station debout en appui unipodal sont maintenues moins longtemps que chez le sujet jeune, surtout les yeux fermés.
L’équilibre dynamique s’exprime dans les réactions d’équilibration après une perturbation extérieure. Les réactions « parachute » déclenchées par des poussées brèves sur le sternum ou les épaules sont moins efficaces chez la personne âgée, surtout vers l’arrière, ce qui explique la prédisposition aux déséquilibres et aux chutes vers l’arrière. L’examen statokinési-métrique enregistre chez un sujet debout sur une plate-forme les oscillations du corps, selon l’axe antéro-postérieur et l’axe droite-gauche ; elles sont plus marquées chez le sujet âgé.
Les troubles de l’équilibration font appel à des mécanismes complexes de régulation qui impliquent l’interaction de structures centrales dont le fonctionnement dépend des informations sensorielles, visuelles, vestibulaires, proprioceptives, et des effecteurs, principalement ceux du système extra-pyramidal.