Les structures sociales dans les sociétés animales: Les cétacés
L’organisation sociale des cétacés est relativement peu connue, non seulement parce que leur habitat naturel est peu accessible mais aussi parce que leur dimorphisme sexuel est peu marqué, ce qui rend assez difficile l’analyse de la composition des groupes.
Les mysticètes (ou cétacés à fanons ou baleines proprement dites):
Ils comptent dix espèces aux situations très variées. Ainsi, les mégartères vivent seuls la plupart du temps, mais on les trouve aussi quelquefois en groupes de deux ou trois individus. Chose curieuse, :n rencontre aussi dans cette même espèce de grands rassemblements, pouvant compter jusqu’à 500 individus autour des îles Hawaii, lieu où l’on peut entendre le fameux « chant des baleines ».
Le plus souvent, les rorquals communs sont également solitaires, mais parfois ils vivent en couples ou tout petits groupes.
Au contraire, les rorquals bleus – les plus grands animaux vivants- ont un comportement social très développé: ils évoluent fréquemment en groupes de 3 à 5 individus, mais aussi en troupeaux d une soixantaine de membres.
Les odontocètes ou cétacés à dents ou dauphins au sens large:
On dispose de données sur l’importance de leurs groupes dont la composition, par contre, reste mal connue.
Généralement, les dauphins de rivière vivent en solitaires, quelquefois en tout petits groupes; et on a des raisons de penser qu’il 5 agit d’une espèce territoriale.
Les dauphins vivant à la fois le long des côtes et des environnements côtiers, tels les marsouins communs, constituent de petites troupes comprenant tous les mâles et les bandes de jeunes.
Les bélougas (Delphinapterus leucas) ou narvals vivent en couples au moment de la reproduction, mais on voit souvent de grands mâles conduisant des groupes en déplacement.
Les espèces vivant en haute mer constituent en général de grandes troupes où se mêlent des individus des deux sexes autant que d’âges différents.
Chez les orques (Orcinus orca), les troupes peuvent compter jusqu’à 30 individus. Ces groupes, qui réunissent un mâle adulte et des femelles avec leur petit, font preuve d’une certaine stabilité, ce qui suggère l’existence d’une structure de harem mobile (mais certains mâles vivent seuls). Cette organisation est certainement liée aux techniques de chasse. En effet, ces animaux chassent de façon coopérative ; de même, différentes espèces de dauphins (Delphin delphis et Tursiops sp.) chassent en cernant d’abord les poissons avant de les repousser vers le rivage.
Le dauphin des anciens (Delphinus delphis) forme des troupes importantes de dix à cent individus. Le souffleur (Tursiops trunccatus) vit en groupe de dix à vingt dauphins ; parfois en troupes c plusieurs centaines.
Les globicéphales (Gobicephala melaena) vivent également en trt grandes troupes pouvant compter jusqu’à plusieurs centaines d’an maux.
Quant aux cachalots (Physeter macrocephalus), ils constituent aus, des groupes de plusieurs dizaines d’individus, mais les mâles viver à l’écart des femelles et des jeunes. Au moment de la reproduc tion, ils se livrent des combats dont le gagnant rassemble alors u groupe de femelles.
En captivité, on trouve des hiérarchies marquées avec un mâl dominant. C’est notamment le cas chez les tursiops.
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