Mérou des rochers
Mérou des rochers
Le Mérou des rochers est un hôte de l’océan Pacifique. On le distingue aux petites taches noires qui bordent les bandes transversales foncées de son corps. Il atteint environ 40 cm de long et n’a aucune valeur commerciale. Une autre espèce semblable hante les eaux chinoises et japonaises ; il s’agit d’Epinephelus epistictus, qui présente lui aussi des bandes transversales. Cependant, ses taches noires sont disposées irrégulièrement sur toute la moitié supérieure du corps et sur l’ensemble des nageoires, hormis les pectorales.
Les Serranidés constituent une famille hétérogène que de nombreux ichtyologistes divisent en plusieurs sous-familles. Nombre d’entre elles sont solitaires. Le genre Epinephelus comprend vingt-six espèces, et la sous-famille des Epine- phelinae rassemble six genres et quelque quarante espèces.
Epinephelus moara, qui vit dans les eaux japonaises (voir pp. 64 et 65), joue un grand rôle dans l’alimentation humaine. Il atteint 1,30 m de long pour un poids de 30 kg (exceptionnellement 90 kg). C’est dans l’océan Pacifique que l’on rencontre les plus grands et les plus lourds mérous. L’un d’eux, E. damelii, pris au large des côtes australiennes, mesurait 1,80 m et pesait 360 kg. Les espèces plus petites sont appréciées par les aquariophiles. En dehors du Mérou bleu et jaune (voir pp. 62 et 63), on peut citer E. caeruleopunctatus, de la région indopacifique tropicale. Brun à bleu foncé sur le corps, il a la tête, le corps et les nageoires marqués de nombreuses taches blanches, grandes et petites. Il s’accommode bien de la vie en aquarium. E. hexagonatus, espèce très populaire, originaire de la même région, mesure seulement 40 cm. Ce poisson est de couleur brune et l’on peut distinguer trois grandes taches brun noirâtre se trouvant sous ses nageoires dorsales ; une quatrième est située au-dessus du pédoncule caudal. En captivité il commence par refuser la nourriture, mais on peut l’inciter à manger en lui offrant des Mysidés et de petits poissons. A l’instar de l’espèce précédente, il faut en mettre un seul par bac ; si l’on en place deux, il sera nécessaire d’installer une cloison de verre pour les séparer car il se montre très agressif envers ses congénères. Il peut vivre longtemps en captivité.
Vidéo : Mérou des rochers
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