L'atome révélé : L'expérience de Marsden et Geiger
L’expérience de Marsden et Geiger
Dans le laboratoire de Manchester, l’observation, et surtout le comptage des particules alpha s’effectuait en utilisant des détecteurs scintillants. Comme dans le spinthariscope de Crookes, l’impact de chaque particule alpha engendrait une scintillation, et l’œil exercé de Rutherford et de ses collaborateurs pouvait ainsi percevoir individuellement ces particules. C’est ainsi que Marsden remarqua que certaines d’entre elles étaient anormalement déviées en traversant la matière. Rutherford lui confia alors, ainsi qu’à un autre de ses étudiants, Hans Geiger, le soin de réaliser une expérience de diffusion des particules alpha à la traversée de feuilles métalliques.
Le détecteur utilisé est donc un simple scintillateur. Un compteur Geiger aurait pourtant bien simplifié la vie des deux expérimentateurs, mais Hans Geiger ne mettra au point la première version de son fameux compteur que dans les années qui suivront. C’est donc en utilisant la simple observation visuelle, que Marsden et Geiger vont compter, une à une, les particules qui atteignent ce détecteur. Le résultat de cette expérience est surprenant. Il tient en trois points :
- Dans leur grande majorité, les particules alpha traversent la mince feuille sans pratiquement être déviées .
- Cependant des déviations significatives sont parfois observées, le nombre de particules a atteignant le détecteur diminuant rapidement en fonction de l’angle auquel celui-ci est placé .
- Certaines particules, en tout petit nombre, sont même détectées à des angles supérieurs à 90°, ce qui signifie qu’elles sont renvoyées vers l’arrière par la feuille servant de cible
Vidéo : L’atome révélé : L’expérience de Marsden et Geiger
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : L’atome révélé : L’expérience de Marsden et Geiger