Débusquer l’énergie cachée
Chaleur, vibration, lumière, ondes radio… l’environnement regorge de sources d’énergie miniatures. Leur récupération affranchirait une foule de petits appareils électroniques de batteries. A condition de les optimiser pour les rendre plus sobres. Le point sur les technologies d’energy harvesting, un domaine en pleine effervescence.
A la pêche aux joules !
En matière de récupération d’énergie, il ya des gisements qui sautent aux yeux. La chaleur perdue des effluents et des fumées industrielles, l’énergie cinétique dissipée au freinage des transports, etc. On parle de kilowatts. Mais à bien y regarder, l’énergie est omniprésente dans notre environnement. Prenez une usine. Les moteurs tournent à plein régime ? Des systèmes piézoélectriques peuvent récupérer l’énergie de leurs vibrations. Les machines dégagent aussi de la chaleur ? Un capteur thermoélectrique peut en faire de l’électricité. L’ambiance lumière est confortable ? Un dispositif photovoltaïque y trouve sa place. Ces gisements-là sont minuscules : de l’ordre de milliwatts. Pourtant leur récupération constitue une discipline à part entière : l’energy harvesting– que l’on peut traduire par la récolte, ou la cueillette, d’énergie.
Des capteurs sans fils et sans pile
Les technologies de récupération sont aussi diverses que les sources. Sur des systèmes immobiles, le trio de piézoélectrique, de thermoélectrique et du photovoltaïque domine. Sur des petites pièces en mouvement, l’énergie mécanique peut être convertie en électricité par des systèmes électromagnétiques, via une bobine. Des recherches visent aussi à récupérer l’énergie des ondes électromagnétiques qui émanent de nos équipements communicants et même l’énergie chimique des fluides corporels comme le sang. Bref, l’énergie est omniprésente. Et nous savons la récolter !
Vidéo: Débusquer l’énergie cachée
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