Les fonctions mentales : La mémoires
La mémoires humain
Ce sont les troubles mnésiques qui font l’objet des plaintes les plus fréquentes et les plus précoces de la part des personnes âgées . Ce sont eux aussi qui ont fait l’objet du plus grand nombre d’études.
On s’accorde généralement pour dire que la mémoire diminue avec l’âge, en particulier pour ce qui est des événements les plus récents, alors que les faits anciens restent présents. Il s’agit au début d’oublis bénins, des noms, des numéros de téléphone, des rendez-vous. Les personnes âgées sont sensibilisées à ce sujet ; elles le font particulièrement remarquer. En fait, le plus souvent, elles ont cessé d’exercer leur mémoire ; or cette faculté s’entretient comme l’activité musculaire ; il faut faire jouer les connexions interneuronales.
La mémoire comprend trois temps. Le trouble mémoriel peut se situer à l’un de ces niveaux :
• La saisie de l’information qui se situe dans le cortex sensoriel et associatif. Il y a lieu de remarquer que le sujet âgé, a en raison de ses troubles visuels et auditifs (s’il n’est pas appareillé), une attention et donc une information diminuées. Pour lire un horaire sur un tableau de gare ou un panneau signalisateur sur la route, le plus jeune sera le plus rapide.
• La fixation de l’information : elle passe par l’hypocampe, point de départ du circuit de Papez, appareil enregistreur qui peut être lésé. L’information reçue doit être ensuite traitée par le cerveau pour être consolidée et conservée.
• Le rappel mémoriel peut être troublé ; ce qui existe probablement lors du vieillissement normal ou des démences séniles. Le trouble peut être spécialisé : les visages, les noms, les lieux, les parcours, les événements, les sons…
La totalité des structures cérébrales et de nombreux neurotransmetteurs sont impliqués dans la mémorisation. On connaît assez bien les structures concernées, mais très mal les mécanismes
L’interaction entre neurones et astrocytes intervient dans l’équilibre cérébral métabolique bouleversé par la transmission nerveuse. L’astrocyte apporte au neurone son carburant, le glucose ; il assure l’homéostasie ionique de la synapse, intervient dans l’élimination des toxines comme le glutamate et l’ammoniaque ; il écarte les neuromédiateurs de l’espace synoptique en particulier l’acide glutamique. La neutralisation du glutamate passe par la glutamine qui est neutre et qui réintroduit dans le milieu intracellulaire sert de précurseur au glutamate qui intervient dans la mémoire. L’hypocampe est très sensible à l’hypoxie, il est souvent responsable des troubles de la mémoire des sujets âgés porteurs d’un déficit cérébrovasculaire. Les souvenirs sont mieux gardés par l’adulte ou l’Homme âgé que par le jeune ; il perd en rapidité, mais gagne en expérience.
Jusqu’à quel âge peut-on apprendre ? Constamment sous-utilisé, le potentiel cérébral doit être géré comme un capital : il faut savoir l’entretenir et le faire fructifier. Il faut entretenir sa mémoire. Le cerveau rouille quand il ne fonctionne pas… Il faut pratiquer le « sport cérébral ». Les capacités intellectuelles se détériorent moins chez ceux qui antérieurement étaient cultivés et qui continuent à lire, à s’intéresser, à se cultiver et à créer.
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