Chetosphateridiophytes
Description générale
Le taxon des chaetosphaeridiophytes ne comprend qu’un seul genre, les Chaetosphaeridium. Longtemps classés avec les coléochaetes à cause de leurs prolongements
cytoplasmiques particuliers (setae), ces organismes s’en distinguent néanmoins par certains traits, dont la structure de plusieurs gènes. Leur situation taxinomique n’est pas claire (incertaesedis). Ce sont des cellules isolées ou en groupes diffus, sans véritable organisation, partiellement
enveloppées par un mucilage.
Quelques caractères dérivés propres
Il faut signaler que le taxon est peu connu; par exemple, la mitose n’a jamais été étudiée au niveau ultrastructural.
■ La cellule sphérique(fig. 1) porte un prolongement cytoplasmique important, le seta, entouré d’un fourreau réalisé par la paroi. C’est sur cette caractéristique que les Chaetosphaeridium étaient auparavant inclus dans les coléchaetophytes.
■ Chloroplaste: l’unique chlorplaste est en situation pariétale porte un pyrénoïde.
■ Après mitose, la spore biflagtlée basale (spe) peut s’échappe par un tube (tu)de mucila; (fig- 1).
Écologie
Les chaetosphaeridiophytes vivent en épiphytes sur les grandes algues d’eau douce. La reproduction n’a été observée que pour une seule espèce; elle s’effectue par oogamie, avec des gamètes mâles biflagellés. Une reproduction asexuée se fait par l’intermédiaire de spores biflagellées (fig. 1).
Exemple
Chaetosphaeridium minus.
- Nombre d’espèces
- Plus ancien fossile connu:
- Répartition actuelle:Europe et Amérique du Nord.