Baliste-clown
Baliste-clown
Le Baliste-clown , de 50 cm, vit entre 5 et 60 m de profondeur dans les océans Indien et Pacifique jusqu’en Afrique orientale, aux Seychelles, à Madagascar, aux Mascareignes, aux Maldives et au Sri Lanka. Contrairement à ce que l’on croyait, il n’existe pas dans la mer Rouge ni dans la mer d’Arabie. Les jeunes se réfugient dans des cavités, mais les adultes nagent au-dessus des récifs coralliens. Les lèvres de cette espèce sont orange ou rouges. Le Baliste-clown s’adapte difficilement à la captivité mais, s’il y réussit, il jouit d’une grande longévité. Il accepte les aliments d’origine animale, la laitue et les épinards mais il lui faut de l’espace. Il a l’inconvénient d’être agressif envers ses compagnons.
Le Baliste à lignes bleues (Pseudobalistes fuscus), assez timide, qui mesure 53 cm, vit dans une grande partie des océans Indien et Pacifique entre 1 et 50 m de profondeur ; on le trouve dans les lagons et sur les fonds sablonneux proches des îles coralliennes. Les jeunes , qui arborent des bandes bleues ondulées et une nageoire caudale convexe, s’adaptent bien à la captivité mais ont une forte tendance à mordre. Chez les adultes, le corps est tacheté de bleu-vert sur un fond jaune et la nageoire caudale, concave, est dotée de deux grands prolongements pointus.
Les balistes ou arbalétriers sont répandus dans les océans Atlantique, Indien et Pacifique. Leurs mâchoires ne sont pas protractiles. Chaque mâchoire porte huit dents puissantes qui servent à broyer les coquilles des Mollusques. Les balistes mangent aussi des échinodermes, mais pas de poissons. Certains creusent une dépression spéciale où les œufs sont pondus et surveillés. Bien que leur chair puisse être toxique, elle est employée dans le Sud-Est asiatique pour préparer certains plats malgré le risque auquel engage sa consommation.
Le Baliste ondulé (Balistapus undulatus) , qui mesure environ 35 cm, habite les océans Indien et Pacifique ainsi que la mer Rouge à des profondeurs comprises entre 1 et 40 m. On le rencontre dans les lagons des récifs coralliens et les zones couvertes de galets remués par les marées. Il mange des Invertébrés pourvus d’une carapace ou d’une coquille (Mollusques, Échinodermes, etc.). En captivité, il n’a pas d’exigence particulière mais manifeste une fâcheuse tendance à attaquer et mordre ses compagnons, c’est pourquoi on doit l’élever en isolation.