Pétrole : Les solutions énergétiques alternatives
Les solutions énergétiques alternatives
Le pétrole n’étant pas renouvelable, la communauté internationale a pris conscience de a nécessité de trouver des substituts à l’or noir. Nous entrons dans une période de transition énergétique. faudra encore plusieurs décennies avant de parvenir à une nouvelle « civilisation énergétique », reposant sur une énergie plus respectueuse de l’environnement tout en étant suffisamment abondante pour répondre à la croissance de la consommation mondiale. Les énergies fossiles comme le gaz naturel et le charbon devraient encore être utilisées longtemps, ainsi que le nucléaire, parallèlement aux autres énergies dites alternatives en développement, comme le solaire ou l’éolien.
Toutefois, il semble peu probable que le coût de l’énergie diminue, compte tenu des recherches et des adaptations à réaliser pour la vie courante des populations (chauffage, stations-service, moteurs…).
Les énergies traditionnelles: Le gaz naturel
Comme le pétrole, cette énergie fossile est issue de la lente transformation de micro-organismes végétaux et animaux accumulés au fond des mers et océans ; ces organismes ont ensuite été chauffés à des fortes températures il y a des millions d’années, mais à des degrés plus élevés que le pétrole. Le gaz naturel est majoritairement composé de méthane (entre 70 % et 95 %), l’ensemble de sa composition varie en fonction de sa zone géographique.
Dans le contexte actuel de recherche d’alternatives au pétrole, le gaz naturel est perçu comme une solution car c’est un carburant qui est capable de remplacer bien des produits dérivés du pétrole, c’est-à-dire l’essence, le gazole et le fioul. L’utilisation du gaz comme carburant ne nécessite que quelques modifications sur les moteurs, soit en changeant le système de carburation et d’injection sur les voitures, soit en remplaçant le moteur à pistons par une turbine pour les trains et les bateaux.
Le problème du gaz naturel est que, comme le pétrole, il s’agit d’une énergie non renouvelable et que ses réserves sont donc, elles aussi, limitées, bien que plus importantes
que celles du pétrole brut. Comme pour le pétrole, un pic gazier est envisagé mais, compte tenu des perspectives prometteuses d’exploration, ce pic pourrait n’être atteint que vers 2035.
Selon les estimations actuelles, les réserves mondiales de gaz naturel dans le monde s’élèvent à 170 938 milliards de m3, soit environ six décennies de production (si l’on maintient le rythme actuel de consommation). Ces réserves de gaz naturel se trouvent essentiellement au Moyen-Orient (41 %) et en Russie (27 %, représentant 95 % des réserves d’Europe orientale).
Ces dernières années, les découvertes de gisements de gaz ont été nombreuses et ont permis de renouveler les réserves à hauteur de plus de 70 %, ce qui permet d’envisager une croissance de la production, et donc de la consommation, en particulier pour satisfaire la demande croissante en électricité.
La production mondiale commercialisée de gaz s’élevait en 2004 à 2,777 6m3 (Gm3 signifie milliards de mètres cubes). La Russie (29 %) et les Etats-Unis (27 %) sont les plus gros producteurs mondiaux. Cette production de gaz devrait évoluer différemment selon les régions du monde d’ici 2030 : ainsi, elle devrait augmenter partout, sauf en Europe (elle passerait de 10 % à environ 5 %), où les champs producteurs sont trop anciens et les nouveaux trop peu nombreux. La CEI (Russie, Turkménistan, Ouzbékistan) et l’Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada), bien que restant dominants, devraient perdre de leur importance, passant respectivement à 23 % et 19 % de la production mondiale. En revanche, la part du Moyen-Orient devrait passer de 10 % actuellement à 18 %, l’Asie- Océanie de 12,2 % à 15 %, et l’Afrique de 5,4 % à 10%.
De même, la production off-shore, principalement localisée en Europe, Asie-Océanie et Amérique du Nord, devrait augmenter de 52 % d’ici à 2020, atteignant 1 100 Gm3.
Parallèlement à la croissance de la production, les capacités de transport s’améliorent, notamment avec la multiplication de projets de gazoducs étendus sur de longues distances, envisagés notamment pour approvisionner l’Europe. De plus, la liquéfaction du gaz permet aujourd’hui de transporter cette énergie sur de plus longues distances, sur le modèle du pétrole.
Quant à la consommation mondiale de gaz naturel, elle se rapproche en 2006 des 2 550 milliards de m3, dont 40 milliards de m3 pour la France (où la consommation demeure stable, puisqu’elle n’a augmenté que de 1 % entre 2004 et 2005).
Selon l’IFP, la demande mondiale de gaz devrait augmenter de 2,1 % par an d’ici à 2030 ‘certains parlent d’une croissance annuelle de la demande de 3 % en 2020), et plus particulièrement en Asie (de 5,1 % en Chine et de 4,7 % en Inde) ainsi qu’en Afrique (de 4,3 %).
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