Une force nouvelle : l'interaction faible
L’interaction faible
L’équation n -> p + e- + v, alliée à la similitude des masses du proton et du neutron, montre que ces deux particules ne sont pas vraiment sans lien entre elles. C’est pourquoi on les rassemble sous le vocable de « nucléon ». En s’inspirant du fait que l’électron peut exister sous deux états de spin (+1/2 et -1/2) Heisenberg suggéra, en 1933, que le proton et le neutron soient considérés comme deux états « d’isospin » d’une même particule, le nucléon.
Cependant, la toute nouvelle théorie des interactions électromagnétiques venait de montrer que, sous certaines conditions, le spin d’un électron pouvait s’inverser avec émission d’un photon (ph).
matique de sa théorie, Fermi peut évaluer l’intensité de cette nouvelle interaction.Ce calcul lui confirme qu’elle ne serait pas suffisante pour assurer la cohésion des noyaux, et c’est pourquoi cette nouvelle force fondamentale sera baptisée « interaction faible ».
La théorie de Fermi fut un grand succès. Elle résolvait définitivement les énigmes de la désintégration p. Elle confirmait brillamment l’hypothèse du neutrino. Elle reste valable de nos jours dans ses grandes lignes, quelques ajustements lui ayant toutefois été apportés pour tenir compte des découvertes qui furent faites ultérieurement.
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