Les isotopes artificiels : Les molécules marquées
Les isotopes artificiels : Les molécules marquées
Plus élaborée, la technique des molécules marquées consistait – et consiste toujours – à introduire l’atome radioactif du traceur considéré dans l’architecture d’une molécule particulière, adaptée au problème biologique à étudier. La radioactivité de cet atome-espion, permet de suivre la molécule tout au long de son chemiment biologique. Si elle est brisée lors d’une réaction bio-chimique, le suivi de l’atome radioactif pourra permettre de savoir quelles liaisons se sont rompues. En remplaçant l’oxygène 16 de l’eau (HzO) par l’isotope lsO, radioactif, on peut étudier le flux sanguin, par exemple au niveau du cerveau. Des molécules plus spécifiques, comme des hormones, sont utilisées pour explorer préférentiellement le foie, le rein, ou un autre organe. Des anticorps marqués permettent de suivre « à la trace » le processus de leur action contre tel ou tel agent invasif de l’organisme. Des molécules entrant dans la composition de l’ADN peuvent également être rendues radioactives, et c’est l’ADN lui-même que l’on peut alors « tracer », notamment aux moments les plus importants de la division cellulaire. Ces méthodes ont permis à la biologie d’effectuer d’immenses progrès.
Vidéo : Les isotopes artificiels : Les molécules marquées
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