La protection de l'environnement
L’évolution des dangers
Autrefois, les risques majeurs étaient infectieux (tuberculose, bronchite chronique) ou liés à l’intoxication professionnelle (la terrible silicose des mineurs de fond). Aujourd’hui, la pollution atmosphérique est à l’origine d’une augmentation déconcertante du nombre des allergies, et dans une moindre mesure, des maladies cardiovasculaires et des cancers.
À la place des fumées d’usine, la pollution atmosphérique a changé de visage. Nous n’avons plus affaire à quelques polluants, résultat d’une combustion mal contrôlée, mais à une multitude de « petits » polluants, de milliers de produits sophistiqués, qui, lâchés dans la nature ou dans l’espace cloisonné des appartements, ont des effets encore peu connus, mais sans doute redoutables.
En effet, on estime qu’il y a en France, chaque année, des milliers de décès par maladies respiratoires et cardiovasculaires qui seraient directement ou indirectement liées à la pollution de l’air. Par exemple, un rapport de 2004 de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire et environnementale (AFSSE) estime que 6 000 à 9 000 Français sont décédés en 2002 par suite d’une pollution chronique liée à la présence de particules de toutes sortes dans l’atmosphère, morts pour la plupart, de cancers du poumon, ou de maladies cardio-respiratoires. Ce type de pollution serait responsable de quelque 6 % des tumeurs pulmonaires. D’autres études vont plus loin, et tirent la sonnette d’alarme sur le danger à long terme de la pollution de l’air, non seulement sur la santé des adultes, mais aussi sur celle des enfants.
Avant toute chose il est important de comprendre comment l’Homme, par la respiration, est en contact permanent avec l’air.
Vidéo: La protection de l’environnement
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