La déforestation,deuxième source de gaz carbonique
La déforestation,deuxième source de gaz carbonique
Le bois, les feuilles des arbres sont composés de matières organiques riches en carbone. La combustion du bois provoque donc un dégagement de gaz carbonique dans l’atmosphère. Mais les plantes, au cours de leur développement, se sont nourries de gaz carbonique, le transformant en sucres vitaux grâce à la photosynthèse. En brûlant, elles ne font que restituer dans l’air le carbone stocké dans leurs cellules : le bilan net est donc nul.
Les bois, les feuilles des arbres sont La destruction des forêts n’a-t-elle donc aucune incidence sur la composition de l’air? En réalité, lorsque la destruction est compensée par un reboisement, les échanges avec l’atmosphère restent équilibrés. Brûler la végétation accélère simplement la décomposition naturelle, plus lente, qui résulte de l’attaque des bactéries lors du processus de putréfaction des plantes. Mais si la destruction n’est pas suivie d’un reboisement, tout le carbone réserves en substances nutritives des régions tropicales, l’altération de l’hydrologie et du climat local, et la disparition de nombreuses espèces vivantes, végétales et animales.
Le rôle des composants mineurs
Le gaz carbonique n’est pas le seul gaz mis en cause dans l’augmentation de l’effet de serre. Le méthane, les chlorofluorocarbures et d’autres composants mineurs de l’air sont aussi en forte croissance depuis le début du siècle et contribuent, encore plus efficacement que le gaz carbonique, à l’augmentation de l’effet de serre.
Ces gaz se trouvent à l’état de traces dans l’atmosphère, avec des concentrations bien moindres que celles du gaz carbonique: 200 fois plus faible pour le méthane et 46 000 fois plus faible pour les chlorofluorocarbures. Leur concentration se compte en millionièmes, voire en milliardièmes pour les chlorofluorocarbures. Néanmoins, ces gaz absorbent beaucoup plus efficacement le rayonnement infrarouge que le gaz carbonique: 20 fois plus pour une molécule de méthane et 10 000 fois plus pour une molécule de chlorofluo- rocarbure.
Un bilan établi sur la période allant de 1850 à nos jours montre que le gaz carbonique n’a contribué que pour 65% à l’augmentation totale de l’effet de serre, bien qu’il vienne largement en tête des émissions. Le méthane, dont les rejets annuels sont 120 fois plus faibles que ceux de gaz carbonique, a contribué pour 20% et les chlorofluorocarbures, avec des émissions 70 000 fois plus faibles, pour 9%. Les chlorofluorocarbures, qui ont défrayé la chronique ces dernières années en raison de leurs méfaits sur la couche d’ozone, jouent un rôle tour aussi important vis-à-vis de l’effet de serre.
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