L'effet de serre additionnel : Catastrophe
Catastrophe
Ces réserves formulées, voyons ce que nous annoncent les scientifiques du GIEC. « Dramatique mise en garde de I’onu sur le réchauffement de la planète » titre le journal français Le Monde, deux jours après la présentation du rapport de l’iPCC (giec) à Genève, le 19 janvier 2001. De fait, les prévisions présentées dans ce rapport occupent toujours la scène médiatique, et les choses ne font vraisemblablement que commencer. L’augmentation de la température moyenne de la Terre aurait atteint 0,6 °C depuis 1861, avec une incertitude de plus ou moins 0,2 °C. Le XXe siècle aurait « probablement » connu le réchauffement le plus important depuis vin millénaire. La couverture neigeuse et l’extension des glaces de terre et de mer auraient diminué de 10 % depuis 1960. Au cours du XXe siècle, le niveau moyen des mers se serait élevé de 10 à 20 cm. Au cours de la même période, les précipitations auraient augmenté de 0,5 à 1 % par décennie, et de 0,2 à 0,3 % dans la zone intertropicale, avec une augmentation de la couverture nuageuse de 2 % dans les hautes et moyennes latitudes. Enfin, les événements El Niño auraient été plus fréquents et plus intenses depuis les années 1970 par rapport aux cent années précédentes.
À noter que le rapport de l’iPCC se soucie de l’incidence des changements climatiques régionaux au plan physique et biologique, mais aussi « (…) si l’on en juge par certaines indications préliminaires, sur les systèmes socioéconomiques ». Et d’évoquer la sécheresse au Sahel provoquant une réduction de la production céréalière, de pair avec des « contraintes anthropiques ». Cette dernière formule vise-t-elle la corruption, qui relève dans la région
En ce mois de janvier 2001 à Genève, venaient ensuite les prévisions d’évolution pour le XXIe siècle : « L’influence des activités humaines continuera à modifier la composition atmosphérique tout au long du xxie siècle. » Le taux de C02 atteindrait entre 540 et 970 ppmv. Toutes les projections du GIEC en matière de scénarios d’émission indiquent que la température moyenne globale et le niveau moyen de la mer devraient s’élever. Pour cette dernière prévision, la fourchette est large : le niveau de l’océan mondial pourrait augmenter entre 9 et 88 cm, cette imprécision étant due aux incertitudes concernant l’importance de la fonte des glaciers et des calottes polaires. La température moyenne du globe devrait augmenter de 1,4 à 5,8 °C, ces résultats se rapportant à l’ensemble des 35 scénarios du Rapport spécial sur les scénarios d’émissions (SRES). L’augmentation de la température devant être plus importante que la moyenne mondiale dans l’hémisphère Nord en hiver et en Asie centrale et septentrionale en été. En revanche, la fréquence et l’amplitude des épisodes El Nino ne devraient pas varier ou très peu. Enfin, pour ce qui concerne la nécessaire réduction du taux de gaz à effet de serre, les experts considèrent qu’il faudrait réduire les émissions au niveau de celles de 1990, et cela pendant des décennies, et peut-être des siècles.
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