machine climatique : Des facteurs atmosphérique
La Terre n’erre pas seule dans l’espace profond. Elle est constamment bombardée par d’autres corps célestes. Les « étoiles filantes », vaporisées dans la haute atmosphère par le frottement avec les particules d’air, trahissent ces collisions. Il tomberait chaque année 40 000 t de météorites sur la surface du globe. La plupart du temps, sous forme de poussières, mais il arrive qu’un corps céleste plus important entre en collision
fois, ces altérations sont cycliques et leur conjugaison rend compte des grandes oscillations climatiques du passé. En effet, ce sont la distance de la Terre au Soleil et l’angle sous lequel la planète reçoit l’énergie solaire qui varient. Les premières théories astronomiques des variations climatiques étaient fondées sur des variations de l’ensoleillement global. Celle de Milankovitch est plus subtile puisque deux facteurs modifient la répartition de l’ensoleillement avec la latitude et les saisons : l’évolution du mouvement de la Terre autour du Soleil et de l’orientation de son axe de rotation.
Le premier paramètre orbital a trait à l’excentricité de l’orbite de la Terre autour du Soleil. Elle varie entre 0 % (orbite circulaire) et 6 % (orbite ellipsoïdale). Aux extrêmes, la différence de distance de la Terre au Soleil est de 18 millions de kilomètres. L’excentricité a une double périodicité de 100 000 et de 413 000 ans. La conséquence climatique de ces variations est relativement aisée à comprendre : lorsque l’orbite est quasi circulaire, la Terre reçoit moins d’énergie en moyenne que lorsqu’elle est sur une orbite excentrique. En effet, sur une orbite excentrique, le passage de la planète au plus près du Soleil (au « périhélie »), est accéléré (deuxième loi de Kepler). Elle demeure donc moins longtemps dans une situation avantageuse au plan énergétique. C’est pourquoi les glaciations sont favorisées par une telle configuration.
Le second paramètre orbital est l’inclinaison variable de l’axe des pôles géographiques de la Terre sur le plan de l’écliptique. L’angle de cet axe par rapport à la perpendiculaire au plan de l’écliptique varie depuis un million d’années entre 24° 5′ et 21° 9′, avec une périodicité de 41 000 ans. Aujourd’hui, elle est de 23° 27′. Plus l’inclinaison augmente et plus, en moyenne annuelle, les pôles reçoivent de rayonnement solaire par rapport à l’équateur. Quand le pôle Nord pointe vers
Ainsi, en 26 000 ans environ, l’axe des pôles décrit, à la manière d’une toupie, un cône dont l’axe est perpendiculaire au plan de Pécliptique. C’est la précession « axiale » ou « astronomique %C
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